16 juillet 2007
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22:02
Délistar Seclin : Un nouveau drame du capitalisme
En mai dernier, les salariés de cette usine de fabrication de Pizzas fraîches et entrées cuisinées,
implantée sur l'ancien site Danone s'étaient mis en lutte pour sauver leurs emplois.
Leur direction avait en effet décidé de cesser l'activité et avait même été placée en redressement judiciaire. Une quinzaine de repreneurs potentiels s'étaient alors fait connaître mais aucun projet de reprise n'a abouti.
Leur direction avait en effet décidé de cesser l'activité et avait même été placée en redressement judiciaire. Une quinzaine de repreneurs potentiels s'étaient alors fait connaître mais aucun projet de reprise n'a abouti.
Comme souvent, Délistar n'est qu'une branche d'une filiale bien plus grande. Dans le cas
présent, l'entreprises seclinoise n'était qu'une filiale du groupe alimentaire Finalim.
Les salariés de Délistar, tout comme les salariés d'Airbus ou de beaucoup d'autres entreprises (malheureusement les cas se comptent à la pelle) se voient privés d'avenir par les propriétaires de leur entreprise. Les 75 familles de Delistar ont été à la merci d'actionnaires qui, après avoir fait planer le doute de reprendre l'entreprise, ont finalement décidé d'aller investir ailleurs, pour plus de rentabilité.
Dans notre région, les salariés de l'usine ECCE de Poix-du-Nord qui va bientôt délocaliser son activité afin d'accroître les taux de profits sont confrontés à la même réalité : la propriété privée entraîne irrémédiablement des drames humains de plus en plus nombreux.
Pour ces familles, le "travailler plus pour gagner plus" de Nicolas Sarkozy résonnera désormais de façon bien particulière.
En tant que Jeunes Communistes nous sommes conscients du devoir et de la nécessité d'accompagner et d'aider ces salariés, mais nous savons qu'il est surtout urgent de faire tourner la roue de l'histoire. Les drames du capitalisme se succèdent et se généralisent. Aucune solution pérène ne sera trouvée sans résoudre la question centrale de la propriété de l'économie.
Face à cette rapacité croissante de la Bourgeoisie et aux conséquences sur l'économie et le salariat, nous avons le choix de la passivité ou de la lutte. En tant que communistes, nous pensons que l'économie ne peut pas être gérée par une minorité de capitalistes mais qu'elle doit être profondément démocratisée. La société que nous voulons bâtir inclut une économie placée sous le contrôle des travailleurs. Les véritables créateurs de richesses sont les plus aptes à gérer leur entreprise, et cela se vérifie actuellement au Vénézuela où plusieurs secteurs clés de l'économie ont été nationalisés sous contrôle démocratique mais aussi en France avec des exemples comme Airbus où le conseil d'administration d'EADS choisi d'offrir à Noël Forgeard une indemnité de licenciement de 8,4 millions d'euros et d'offrir aux salariés un plan de 10 000 suppressions de postes.
Les Jeunes communistes de l'ouest du pévèle et du mélantois refusent ces choix et opposent à la dictature du Fric, le contrôle démocratique de l'économie française par l'ensemble des salariés.
JC Seclin, Templemars, Vendeville, Wattignies, Haubourdin, Emmerin, Houplin-Ancoisne, Santes, Wavrin, Don, Allenes les Marais, Carnin, Annoeullin, Bauvin, Provin, Gondecourt, Avelin, Martinsart, Attiches, Phalempin, Tourmignies, Pont-à-Marcq, Mérignies, La Neuville, Wahagnies, Libercourt, Oignies, Ostricourt, Moncheaux, Raimbeaucourt, Leforest, Faumont, Mons-en-pévèle, Thumeries,
Les salariés de Délistar, tout comme les salariés d'Airbus ou de beaucoup d'autres entreprises (malheureusement les cas se comptent à la pelle) se voient privés d'avenir par les propriétaires de leur entreprise. Les 75 familles de Delistar ont été à la merci d'actionnaires qui, après avoir fait planer le doute de reprendre l'entreprise, ont finalement décidé d'aller investir ailleurs, pour plus de rentabilité.
Dans notre région, les salariés de l'usine ECCE de Poix-du-Nord qui va bientôt délocaliser son activité afin d'accroître les taux de profits sont confrontés à la même réalité : la propriété privée entraîne irrémédiablement des drames humains de plus en plus nombreux.
Pour ces familles, le "travailler plus pour gagner plus" de Nicolas Sarkozy résonnera désormais de façon bien particulière.
En tant que Jeunes Communistes nous sommes conscients du devoir et de la nécessité d'accompagner et d'aider ces salariés, mais nous savons qu'il est surtout urgent de faire tourner la roue de l'histoire. Les drames du capitalisme se succèdent et se généralisent. Aucune solution pérène ne sera trouvée sans résoudre la question centrale de la propriété de l'économie.
Face à cette rapacité croissante de la Bourgeoisie et aux conséquences sur l'économie et le salariat, nous avons le choix de la passivité ou de la lutte. En tant que communistes, nous pensons que l'économie ne peut pas être gérée par une minorité de capitalistes mais qu'elle doit être profondément démocratisée. La société que nous voulons bâtir inclut une économie placée sous le contrôle des travailleurs. Les véritables créateurs de richesses sont les plus aptes à gérer leur entreprise, et cela se vérifie actuellement au Vénézuela où plusieurs secteurs clés de l'économie ont été nationalisés sous contrôle démocratique mais aussi en France avec des exemples comme Airbus où le conseil d'administration d'EADS choisi d'offrir à Noël Forgeard une indemnité de licenciement de 8,4 millions d'euros et d'offrir aux salariés un plan de 10 000 suppressions de postes.
Les Jeunes communistes de l'ouest du pévèle et du mélantois refusent ces choix et opposent à la dictature du Fric, le contrôle démocratique de l'économie française par l'ensemble des salariés.
JC Seclin, Templemars, Vendeville, Wattignies, Haubourdin, Emmerin, Houplin-Ancoisne, Santes, Wavrin, Don, Allenes les Marais, Carnin, Annoeullin, Bauvin, Provin, Gondecourt, Avelin, Martinsart, Attiches, Phalempin, Tourmignies, Pont-à-Marcq, Mérignies, La Neuville, Wahagnies, Libercourt, Oignies, Ostricourt, Moncheaux, Raimbeaucourt, Leforest, Faumont, Mons-en-pévèle, Thumeries,