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20 septembre 2007 4 20 /09 /septembre /2007 10:00
Dame DATI ou la justice française à la sauce sarkoziste !


Rachida Dati, ministre de la Justice est la seule «politique» à avoir partagé l'escapade américaine du nouveau président-premier ministre-porte-parole ... ( la liste est non exhaustive ! ) ! Cette intime de la Sarko-family, meilleure amie de Nico et Cécilia et ministre de la justice à ses heures perdues a, en l'espace de 4 mois de fonction, su faire parler d'elle presque autant que Sarkozy. Standing-ovation pour la plus people des politiques !
Elle n'a aucun mandat électif. Elle n'a jamais vraiment fait carrière au sein de l'Union pour un mouvement " populiste " (UMP), le GRAND parti de droite. Rachida Dati est politiquement «inventée» par Nicolas Sarkozy, qui avait propulsé cette jeune femme de 41 ans, issue de l'immigration, au rang de porte-parole de sa campagne présidentielle, puis à la tête du redoutable ministère de la Justice. Jusque-là, c'était une parfaite inconnue, même si elle fait partie depuis 2002 du cabinet de Sarkozy et du premier cercle de ses conseillers. C'est au printemps dernier que le grand public la découvre; le candidat vient de lui confier, en tandem avec le ministre Xavier Bertrand, la charge de porte-parole officielle de sa campagne. Elle assure le point presse quotidien et on la retrouve sur tous les plateaux de télévision, capable de tenir tête aux plus redoutables professionnels de la politique. Avec un mélange parfait d'assurance, d'humour et de fausse fragilité.

Dès l'élection de son mentor Sarkozy, Dame Dati est nommée à la tête de la Justice, le ministère «régalien» et masculin par excellence, et qui est l'un des plus exposés de la vie politique française.
Le coup est d'autant plus audacieux que la nouvelle «Cendrillon» est chargée de mettre en oeuvre la politique sécuritaire de Sarkozy. Et, en juillet dernier, c'est sur ce terrain qu'elle fait ses premières armes, en présentant une loi instituant des «peines planchers» (conseillées, mais pas obligatoires) pour les récidivistes. Une loi qui vise en premier lieu "les petits délinquants, qui entretiennent un climat de violence et d'insécurité dans les banlieues" qui devaient être Karchërisées. On voit la nouvelle garde des Sceaux monter à la tribune du Sénat pour défendre son " projet " de loi, intimidée et la voix un peu défaillante. Mais on est déjà en pleine trêve estivale, et la loi est adoptée sans véritable débat avec l'opposition. Et l'étoile filante Rachida Dati poursuit sur sa lancée.

Denbis Demonpion, responsable des affaires judiciaires au Point, dresse un bilan sévère de ses premiers mois à la Justice: «Rachida Dati est une sorte de réplique féminine de Sarkozy: brillante, séductrice avec ses interlocuteurs, très soucieuse de son image, qu'elle veut contrôler dans le détail. Mais, quand il est question des dossiers concrets de son ministère, on a de vrais doutes sur sa compétence. Un amateurisme qu'elle compense par un autoritarisme aigu. Elle a réussi à braquer non seulement une bonne partie des magistrats français, mais aussi son propre entourage: son directeur de cabinet, un professionnel respecté, a démissionné après six semaines «pour raisons personnelles», et six autres membres du cabinet ont suivi au cours de l'été. Une hémorragie comme on n'en avait jamais vu dans un grand ministère. Cela rend perplexe pour la suite des événements.»

En effet, après quatre mois dans ce ministère, perpétuellement soupçonnée de vouloir empiéter sur la liberté des juges, elle a réussi à mobiliser contre elle les deux principaux syndicats de magistrats, de droite comme de gauche. Notamment pour avoir récemment «convoqué» à Paris un procureur de Nancy, à qui elle reprochait d'avoir ouvertement contesté sa loi sur les peines planchers et fait démissionner 7 membres important de son cabinet ministériel ! Rien que cela !

Mais nous sommes encore loin d'une éventuelle remise en question de sa politique et de son arrogance, Rachida Dati est aujourd'hui au coeur d'une toute nouvelle rumeur impliquant d'éventuelles suppressions de tribunaux qui ne vont pas arranger les rapports de Rachida Dati avec le monde judiciaire. Alors que la ministre de la Justice attend pour la fin du mois le résultat de la concertation engagée sur la réforme de la carte judiciaire, les magistrats s'inquiètent des fuites sur la composition de la future carte judiciaire. Un document récent, cité par « Le Nouvel Observateur » et « Le Monde », prévoirait la suppression de 207 tribunaux d'instance sur 473 et de 69 tribunaux de commerce sur 191. A l'approche des municipales, le dossier est délicat car les fermetures guettent les tribunaux les moins actifs, implantés dans des villes rurales, souvent acquises à la majorité. Sans compter le mécontentement des avocats, alors qu'une vingtaine de barreaux s'étaient mis en grève avant l'été et que des mouvements sporadiques continuent.

Enfin, il semblerait que Dame Dati ne s'arrêterait pas là ! Elle a, en effet, l'ambition de féminiser la haute magistrature, où seulement deux femmes sont connues et reconnues ! Et oui, Madame,  tout le monde ne connaît pas la chance d'être une people comme vous pouvez l'être, mais de ce côté-là, sachez Madame que nous vous allouons notre entière confiance !

Mais, nous, communistes savons que seule la résistance militante dont nous sommes experts pourra faire sortir la France de cette situation de crise ou pour reprendre le terme d'un personnage politique dont la fonction au sein du " gouvernement " reste encore difficile à définir : " la France est en faillite " ( F.Fillon ) ! Cette faillite est la conséquence directe de la politique de " notre " démago-président et si la lutte ne s'organise pas, ce sera pire ! Alors RIPOSTONS, vite, tant que cela reste possible !


     Wassinia ZIRAR, étudiante en Droit.
JC Seclin, Templemars, Vendeville,Wattignies, Haubourdin, Emmerin, Houplin-Ancoisne,Santes, Wavrin, Don, Allenes les Marais, Carnin, Annoeullin, Bauvin, Provin, Gondecourt,Avelin, Martinsart, Attiches, Phalempin, Tourmignies, Pont-à-Marcq, Mérignies, La Neuville, Wahagnies, Libercourt, Oignies, Ostricourt, Moncheaux, Raimbeaucourt, Leforest, Faumont, Mons-en-pévèle, Thumeries, 
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