Le 19 janvier dernier, Alirio Quinonez, dirigeant de la jeunesse communiste colombienne (JUCO) chargé des questions agricoles a été
assassiné par un groupe paramilitaire à la frontière entre la Colombie et le Vénézuéla. Alirio Quinonez était exilé à Guatsdualito, dans l’état d’Apure,
frontalier avec la Colombie, parce qu’il était persécuté par l’armée et le gouvernement colombien qui veulent en finir avec leurs opposants politiques.
L’an passé, une quinzaine d’étudiants colombiens étaient menacés de mort, deux d’entre eux avaient été assassinés par la police colombienne pour avoir fait campagne contre Alvaro Uribe aux dernières élections présidentielles.
Nous devons constater qu’une fois de plus, Uribe est le chef d’orchestre de la répression de ses opposants politiques en Colombie alors qu’il
s’affiche en homme de paix lors d’une visite à Sarkozy, dans le but d’éradiquer la guérilla qu’il appelle définit comme terroriste. Les nombreuses disparitions de progressistes ou
communistes en Colombie montrent bien que le président colombien et son gouvernement se livrent pour leur part depuis des années à un réel terrorisme d’Etat.