12 février 2008
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Depuis son élection à la tête de l'Etat, Sarkozy est à l'origine d'une véritable tendance politique : le Sarkozysme. Aujourd'hui on peut, ou pas
heureusement, se revendiquer du Sarkozysme comme certains se revendiquent du Gaullisme. "Sarkozysme", nouveau terme à la mode en France, ce qui ne va pas sans gonfler l'orgueil de Sa Majesté,
amateur de "rupture"...mais, au contraire, ne serait-on pas dans une continuité paralysante, un conservatisme régressiste mené par la droite depuis tant d'année?
Sarkozy a été abondamment comparé à Napoléon Bonaparte et ce surtout par la presse étrangère, encore capable de porter un regard objectif sur la question française. Ainsi la presse internationale a cru voir en lui un "nouveau Napoléon Bonaparte" et a été jusqu'à pasticher le célèbre tableau de du Général Bonaparte au pont d'Arcole. Au Royaume-Uni on a même osé une comparaison moins flatteuse, certes, mais tellement plus réaliste, on a comparé Sarkozy à l'autre Napoléon, le "petit" comme l'appelait Victor Hugo, la culture de l'esbroufe, la coteried'amis riches et puissants, l'avidité de pouvoir...tout y ressemble, tout s'y rassemble, à s'y méprendre presque...La ressemblence est poussée à tel point qu'on la retrouve même sur le terrain, actuellement presque controversé par quelques courageux journalistes, celui de la foi et de la relligion. En effet, l'Empereur français s'était distingué en apportant son soutien à l'Eglise et aux Etats Pontificaux et aujourd'hui, deux cent ans plus tard, en estimant devant le Pape Benoît XVI que "dans la transmission des valeurs, l'instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou la pasteur", Sarkozy n'en a-t-il pas fait autant, si ce n'est plus dans un Etat se revendiquant laïque et dans lequel la séparation des corps religieux et étatique s'est opérée en 1905? Où va-t-on? Vers un rétablissement de la féodalité avec la succession de trône de père en fils? Pensons au feuilleton Neuilly-sur-Seine, ou alors vers un retour de la Monarchie de droit Divin? Après tout le pouvoir y venait directement des mains de Dieu. Mais ne nous arrêtons pas là, la comparaison peut être encore poussée entre les Napoléons et notre narcissique Prince Sarkozy. Oui, on pourrait penser à l'impérialisme Napoléonien, celui des grandes conquêtes, celui de l'Empire colonial français, celui de la Françafrique car finalement avec l'émergence d'un néo-colonialisme, d'un néo-esclavagisme, plus mental que physique, plus élaboré, plus fin mais toujours aussi dévastateur, Sarkozy ne s'inscrit-t-il pas dans la mouvance actuellement empreinte de régression? On pourrait reprendre quelques termes du très polémiqué discours aux universitaires et intellectuels africains, à Dakar en juillet 2007, où Sarkozy, en retard sur notre temps de 50 ans, avait tenu des propos des plus intolérables tels que : "l'homme noir n'est jamais entré dans l'Histoire", ou encore pourrait-on penser à un sujet plus national mais dont les termes effraient, à savoir ses très fameuses "politiques civilisatrises" dont la formule rappelle honteusement les "politiques de civilisations" menées par les colons français à travers le monde. Enfin, sa politique étrangère nous trouble d'autant plus, un Kouchner prêt à la Guerre, qui aux côtés des Etats-Uniens se solderait inévitablement par une colonisation par la force, à l'image du fiasco irakien, ou encore l'amitié sans bornes de Sarkozy aux dictateurs africains, qui eux sont semble-t-il entrés dans l'Histoire, ces dictateurs à qui il envoie des contingents armés comme au Tchad pour "assurer la défense du pays et AGIR si cela s'impose" comprendre tuer des civils, après les bavures policière en France, les bavures militaires en Afrique. Dans le même registre, lundi, au lendemain de sa messe télévisée, notre Pape national s'est rendu en Amazonie à la rencontre de ce peuple en vue de leur parler de développement durable, c'est que c'est utile quand on sait que c'est le dernier endroit de la planète non pollué, du moins pas encore car Sarkozy et les capitalistes ont les dents longues et l'Amazonie est pleine de ressources, de matières premières telle que cette plante grimpante productrice de caoutchouc...la légende de l'Eldorado fascine toujours... Sa façon de s'immiscer dans les problèmes internes d'autres Etats souverains dans le but de se détourner des siens, dans le but de ne pas les affronter nous pousse irrésistiblement vers un point de non-retour.
Bref, celui qui ne remarque pas le Sarkolonialisme et ses fastes clinquants doit être aveugle, sourd, muet tant cela en est devenu ostentatoire...
Après le Coup d'Etat de Napoléon III, Baudelaire avait écrit : "le 2 décembre m'a physiquement dépolitisé. Il n'y a plus d'idées générales." , je m'en inspirerais pour en tirer une toute autre conclusion : le 6 mai 2007 m'a politisé par dessus tout et même poussé à me vouer à une lutte résistante, anticonformiste, dénonciatrice et créatrice (communiste en somme) sans limites, ni règles de conduites même si effectivement, il n'y a plus d'idées générales, tout est sous contrôle...mais jusqu'à quand ?
Sarkozy a été abondamment comparé à Napoléon Bonaparte et ce surtout par la presse étrangère, encore capable de porter un regard objectif sur la question française. Ainsi la presse internationale a cru voir en lui un "nouveau Napoléon Bonaparte" et a été jusqu'à pasticher le célèbre tableau de du Général Bonaparte au pont d'Arcole. Au Royaume-Uni on a même osé une comparaison moins flatteuse, certes, mais tellement plus réaliste, on a comparé Sarkozy à l'autre Napoléon, le "petit" comme l'appelait Victor Hugo, la culture de l'esbroufe, la coteried'amis riches et puissants, l'avidité de pouvoir...tout y ressemble, tout s'y rassemble, à s'y méprendre presque...La ressemblence est poussée à tel point qu'on la retrouve même sur le terrain, actuellement presque controversé par quelques courageux journalistes, celui de la foi et de la relligion. En effet, l'Empereur français s'était distingué en apportant son soutien à l'Eglise et aux Etats Pontificaux et aujourd'hui, deux cent ans plus tard, en estimant devant le Pape Benoît XVI que "dans la transmission des valeurs, l'instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou la pasteur", Sarkozy n'en a-t-il pas fait autant, si ce n'est plus dans un Etat se revendiquant laïque et dans lequel la séparation des corps religieux et étatique s'est opérée en 1905? Où va-t-on? Vers un rétablissement de la féodalité avec la succession de trône de père en fils? Pensons au feuilleton Neuilly-sur-Seine, ou alors vers un retour de la Monarchie de droit Divin? Après tout le pouvoir y venait directement des mains de Dieu. Mais ne nous arrêtons pas là, la comparaison peut être encore poussée entre les Napoléons et notre narcissique Prince Sarkozy. Oui, on pourrait penser à l'impérialisme Napoléonien, celui des grandes conquêtes, celui de l'Empire colonial français, celui de la Françafrique car finalement avec l'émergence d'un néo-colonialisme, d'un néo-esclavagisme, plus mental que physique, plus élaboré, plus fin mais toujours aussi dévastateur, Sarkozy ne s'inscrit-t-il pas dans la mouvance actuellement empreinte de régression? On pourrait reprendre quelques termes du très polémiqué discours aux universitaires et intellectuels africains, à Dakar en juillet 2007, où Sarkozy, en retard sur notre temps de 50 ans, avait tenu des propos des plus intolérables tels que : "l'homme noir n'est jamais entré dans l'Histoire", ou encore pourrait-on penser à un sujet plus national mais dont les termes effraient, à savoir ses très fameuses "politiques civilisatrises" dont la formule rappelle honteusement les "politiques de civilisations" menées par les colons français à travers le monde. Enfin, sa politique étrangère nous trouble d'autant plus, un Kouchner prêt à la Guerre, qui aux côtés des Etats-Uniens se solderait inévitablement par une colonisation par la force, à l'image du fiasco irakien, ou encore l'amitié sans bornes de Sarkozy aux dictateurs africains, qui eux sont semble-t-il entrés dans l'Histoire, ces dictateurs à qui il envoie des contingents armés comme au Tchad pour "assurer la défense du pays et AGIR si cela s'impose" comprendre tuer des civils, après les bavures policière en France, les bavures militaires en Afrique. Dans le même registre, lundi, au lendemain de sa messe télévisée, notre Pape national s'est rendu en Amazonie à la rencontre de ce peuple en vue de leur parler de développement durable, c'est que c'est utile quand on sait que c'est le dernier endroit de la planète non pollué, du moins pas encore car Sarkozy et les capitalistes ont les dents longues et l'Amazonie est pleine de ressources, de matières premières telle que cette plante grimpante productrice de caoutchouc...la légende de l'Eldorado fascine toujours... Sa façon de s'immiscer dans les problèmes internes d'autres Etats souverains dans le but de se détourner des siens, dans le but de ne pas les affronter nous pousse irrésistiblement vers un point de non-retour.
Bref, celui qui ne remarque pas le Sarkolonialisme et ses fastes clinquants doit être aveugle, sourd, muet tant cela en est devenu ostentatoire...
Après le Coup d'Etat de Napoléon III, Baudelaire avait écrit : "le 2 décembre m'a physiquement dépolitisé. Il n'y a plus d'idées générales." , je m'en inspirerais pour en tirer une toute autre conclusion : le 6 mai 2007 m'a politisé par dessus tout et même poussé à me vouer à une lutte résistante, anticonformiste, dénonciatrice et créatrice (communiste en somme) sans limites, ni règles de conduites même si effectivement, il n'y a plus d'idées générales, tout est sous contrôle...mais jusqu'à quand ?
Wassinia ZIRAR