MOBILISONS NOUS LE 17 JUIN

Respecter la durée légale du travail, respecter le travail
L’enjeu de la mobilisation des salariés dans l’unité la plus large est d’empêcher d’en finir avec les 35 heures en rendant les salariés encore plus dépendant de leur employeur. Au contraire à travers la lutte pour la réduction du temps de travail, il s’agit d’obtenir de meilleures conditions de vie ainsi que des nouvelles avancées en matière de droits et de pouvoirs nouveaux.
Posons clairement la question de la finalité du travail : à quoi doit servir l’activité humaine ? Nous répondons sans hésitation que le travail a pour but de répondre aux besoins du développement de l’humanité en respect avec son environnement.
Contrairement aux principes du système capitaliste qui met comme finalité la finance déconnectée des besoins des peuples à vivre dignement.
Ainsi la responsabilité sociale de l’entreprise est au cœur des exigences de changement. La gestion par les seuls actionnaires, ayant
comme seul intérêt la rentabilité et le profit, montrent les limites. Alors qui doit décider ? Les salariés, les élus, les citoyens doivent pouvoir intervenir efficacement dans les
orientations de l’entreprise, qu’elle soit publique ou privée.
De nouveaux droits pour les jeunes Pour changer nos vies et la société
Depuis 2002, la jeunesse a été une des principales cibles de la droite au pouvoir. Contrat jeunes, LMD, loi Fillon, CPE, LRU, rapport Pochard…
Une des logiques poursuivie par toutes ces réformes : précariser les jeunes au maximum, les modeler à accepter le système capitaliste dans sa version néolibérale.
Et cela avec l’idée de se servir dès maintenant des jeunes comme appui pour précariser l’ensemble de la société. Mais aussi de gagner la bataille dans la durée, car en habituant les générations successives à l’idée que vivre dans la précarité, avec un minimum d’ambition, de moyens, en habituant les générations successives à accepter la logique du chacun pour soi, la droite veut façonner une société nouvelle bâtie sur l’absence totale de résistance, d’esprit critique et d’aspiration au changement.
Il est donc possible de changer la société en changeant la vie des jeunes. C’est la démarche du Mouvement Jeunes Communistes : mettre en route un dispositif sortant les jeunes des logiques libérales et fait de la jeunesse un levier de dépassement du capitalisme, non plus un outil dont se servent les capitalistes pour appliquer leurs politiques à l’ensemble de la société.
Nous proposons donc la mise en place d’un systèmes de nouveaux droits pour les jeunes, avec les moyens et les pouvoirs allant avec, dans
un certain nombre de domaines touchant la vie des jeunes : travail, logement, santé, éducation, citoyenneté, autonomie,loisirs, transports …
Nos Propositions
Pour les jeunes communistes, c’est le progrès et les conquêtes sociales qui garantissent de meilleures conditions de vie, pour cela :
- => Organisons un système novateur éradiquant le chômage et la précarité. Allons vers un système qui permet d’alterner des emplois stables et correctement rémunérés avec si besoin des formations permettant d’accéder à d’autres emplois choisis tout au long de la vie.
- => La précarité doit être transformée en stabilité, le CDI doit (re)devenir la norme. les contrats d’apprentissage, d’alternance ou de qualification doivent donner une rémunération au moins égale au Smic, lui-même devant être revalorisé à 1500€ …
- => Nous exigeons une réforme fiscale qui taxerait les actifs financiers et les énormes profits de nos multinationales, qui garantirait le contrôle des aides publiques et redistribuerait les richesses.
- => La retraite doit être fixée à 37,5 annuités, à 60 ans, à taux plein. La période de formation doit être validée.
- => Les 35 heures doivent être la règles pour tous, et synonymes de création d’emploi. Les primes et indemnités de RTT doivent être compris dans le salaire. Il faut aller vers les 32h sans réduction de salaire