
Nos camarades y ont tenus des interventions en ce sens :
ll y a une nécessité de faire entendre notre voix en cette journée internationale des droits des femmes, en souvenir d
une lutte pour l'égalité des droits entre hommes et femmes qui nécessite d'être poursuivie aujourd'hui.
En effet, Aujourd’hui encore, les femmes sont encore soumises à un certain nombre de pressions,
préjugés, discriminations de tous ordres et doivent lutter de façon permanente pour que les droits économiques, sociaux, culturels soient respectés.
Le harcèlement moral et sexuel, le chômage de masse ainsi que les boulots précaires comme le temps partiel subi, la difficulté de pouvoir exercer un certain nombre de responsabilités à quelque
niveau que ce soit sont une réalité. Le système capitaliste profite de chaque occasion pour diviser la population : distinction français/étrangers, travailleurs/chômeurs et, bien sûr,
hommes/femmes.
Il est de notre devoir de ne pas le laisser créer entre nous des séparations artificielles qui lui permettent de diviser pour mieux régner. La lutte pour les droits des femmes est notre lutte
à tous (femmes comme homme) car elle rejoint la bataille que nous devons engager pour notre émancipation individuelle et collective. A chaque fois qu’un coup est porté contre une partie de la
population, cela a une répercussion sur l’ensemble de la société et empêche le rassemblement de tous ceux qui souffrent d’un système qui prvilégie la rentabilité au développement humain.
- L'égalité salariale entre hommes et femmes lorsque les qualifications sont identiques.
- Un congé parental de 20 semaines en conservant le même salaire, ceci dans le cadre du CDI que nous revendiquons pour l’ensemble de la population
- La possibilité de pouvoir pratiquer une IVG durant les 20 premières semaines de grossesse gratuitement, ainsi que l’accès libre et gratuit à l’ensemble des moyens de contraception qui existent. Avec le prix des préservatifs commes des pillules, on peut sincèrement se poser la question de la liberté sexuelle des jeunes filles sans soutien financier parental et soumis à la précarité ?
- La création d’un service public de la petite enfance avec les moyens humains et financiers en conséquence.
- La garantie du choix de la filière scolaire et universitaire de son choix pour chaque sexe, ceci en luttant contre toutes les pressions familiales et institutionnelles qui s’y opposent.