24 novembre 2009
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Ils étaient plus de 20 000 dans les rues ce mardi 24 septembre 2009 pour manifester leur mécontentement face à une
politique de l'éducation de plus en plus nauséabonde. Leurs revendications sont nombreuses, cela va du nombre de suppression de postes qui augmente vigoureusement jusqu'à la réforme du lycée tant
contestée...
On ne peut que réagir face à de tels annonces. Cette année scolaire, c'est 13500 postes supprimés. Alors que M. Chatel a
remplacé Darcos, celui-ci annoncé d'ors et déjà, dans son budget 2010 pour l'éducation qu'il y aurait 16000 postes supprimés. Pourquoi une telle coupe franche dans les effectifs de l'éducation
nationale ? Il y aurait une importante baisse des effectifs côté élèves ? Pendant ce temps-là, c'est plus d'une classe sur cinq où un professeur doit faire cours devant 35 élèves. C'est
inadmissible. Localement, le lycée de Gondecourt a pâti de cette vague de suppression de postes. En effet, il y a eu en tout et pour tout 9 postes supprimés.
Les économies engrengées par les suppressions de postes permettent à ces capitalistes (avec l'aide public de l'Etat)
de faire encore plus de profits. En contrepartie, c'est la dégradation du service d'éducation public et des classes surchargés qui sont notre lot quotidien
Parlons aussi de la réforme du lycée qui ne laisse pas dupes les lycéens. En gros, cette réforme permettrait un meilleur
rééquilibrage des séries (en supprimant notamment l'histoire-géo du programme de Terminale S), une meilleure orientation des élèves (les professeurs pourront même conseiller leurs propres élèves
sur différentes filières, comme s'ils n'avaient que ça à faire). Alors que l'on casse le service public de l'éducation et qu'on privilègie le privé, on veut mettre les élèves dans des formations
plus élitistes et plus chères.
Les Jeunes Communistes défendent une éducation libre d'accès. Nous ne voulons pas de cette multiplication de filières qui risque d'être une machine à précariser.