Extrait des Voeux du MJCF 59, votés en Conférence Fédérale.
Le MJCF s’inscrit dans la continuité de la Révolution Française, des révoltes ouvrières du XIXe siècle, de la Commune,
d’Octobre 1917, de Juin 1936 et de la Résistance Nationale antifasciste. Les communistes ont joué un rôle fondamental dans leurs pays respectifs pour la défense de la souveraineté populaire et de
l’indépendance nationale.
Marx, Engels et Lénine nous fournissent un corpus idéologique de base pour comprendre la réalité que nous vivons. En outre, chacun d’entre nous subit la lutte des classes au quotidien et
s’inscrit dans l’appartenance à la classe dominée. Nous affirmons la lutte des classes comme tangible et non comme un schéma théorique évanescent.
L’action et la réflexion du MJCF doivent s’inspirer des ces apports théoriques et historiques, tout en s’enrichissant de la réalité vécue par ses adhérents.
L’ambition de notre Mouvement est de rassembler l’ensemble des jeunes qui a intérêt au dépassement du capitalisme en vue de la conquête du pouvoir politique et économique. Nous oeuvrons
pour la construction du socialisme pour l’Humanité.
Atteindre cet objectif nécessite un travail permanent de conscientisation de la jeunesse.
Au sein du mouvement communiste, le MJCF est à l’avant-garde de tous les combats. Il doit être une force de proposition, d’action et de réaction. Il reste indépendant du PCF,
avec lequel il entretient des relations fraternelles, afin de garder sa liberté d’analyse et d’action.
[...]
Votons pour le redémarrage de la Raffinerie des Flandres
Madame, Mademoiselle, Monsieur,
Les salariés de la Raffinerie des Flandres sont en lutte depuis le 12 janvier pour défendre leur emploi et s’opposer à la désindustrialisation de l’agglomération Dunkerquoise.
A juste titre, ils n’acceptent pas qu’une poignée d’hommes dans un conseil d’administration puisse décider du sort de centaines de familles et de l’avenir d’une région.
Ils l’acceptent d’autant moins que Total, 4ème groupe mondial, a réalisé ces 10 dernières années 100 Milliards d’Euros de Profit.
Ce mastodonte n’est pas inébranlable. En obtenant, en effet, une table ronde ce 15 avril à Paris sur le devenir du raffinage en France les salariés et leurs organisations syndicales ont contraint
le PDG de Total à venir s’expliquer sur sa stratégie. Pour ce grand défendeur du libéralisme qui considère n’avoir de compte à rendre à personne si ce n’est qu’à ses actionnaires, c’est raté
!
Aussi d’ici le 15 avril, nous vous invitons à exiger de Total et du gouvernement le redémarrage de la Raffinerie des Flandres, comme le réclament depuis plus de 2 mois les
salariés de cette entreprise et leurs organisations syndicales.
Après avoir perçu des Millions de l’état, des collectivités locales et du port pour son implantation à Dunkerque et pour la construction des infrastructures nécessaires à son activité,
Total nous est redevable.
Exigeons le redémarrage de la raffinerie des Flandres !
Faisons-nous respecter !
Lorsqu’une agglomération, comme la notre, compte plus de 14% de demandeurs d’emploi, lorsque le chômage des jeunes, de moins de 26 ans, est en progression de 47% sur 2 ans, on ne laisse pas
partir ses entreprises. On se bat contre les fermetures, les délocalisations et les licenciements boursiers. Surtout quand ces entreprises dégagent tous les ans des Milliards de
bénéfice.
Signez la pétition : ICI
TOTAL : la JC Seclin dans la presse
TOTAL : la JC Seclin interpelle Alain Bocquet
TOTAL :
OCCUPATION de la station de Seclin
Se déplacer est un droit autant qu'une nécessité pour chaque travailleur, et pourtant les transports en commun sont, dans la métropole lilloise un marché que se sont accaparés une poignée
de capitalistes actionnaires de transpole, filiale de la multinationale Keolis.( aux bénéfices de 105 millions d'euros en 2007.)
Ce sont des centaines de millions d'euros que les pouvoirs publics leur versent chaque année (111 millions d'euros versés à Transpole par le département et la communauté urbaine de Lille en 2003)...
Des centaines de millions d'euros qui n'aboutissent ni à une baisse des tarifs, ni à une meilleure desserve, ni à une hausse des salaires, mais bien à l'augmentation des profits de cette minorité de privilégiés. Dans ce cadre, il est inacceptable que l'on soit poussés à la fraude par des tarifs de plus en plus insupportables (1,30 euros le ticket de métro) et illisibles (usagers divisés en des dizaines de catégories pour les abonnements), à l'heure où le gouvernement nous sert des discours paternalistes dans lesquels il nous force à supporter de nouveaux impôts, prétextant l'écologie (taxe carbone) !
Les délégués qui ont participé à la 8ème rencontre des organisations de jeunesse communistes d’Europe, qui s’est tenue à Bruxelles les 16 et 17 mars 2010, sous le slogan “ La lutte des jeunes communistes contre la barbarie capitaliste, l’anticommunisme et pour le socialisme” ont adopté la déclaration suivante :
Depuis la dernière rencontre des organisations de jeunesses communistes d’Europe en novembre 2008 à Barcelone, la crise capitaliste s’est approfondie dans les pays européens et les attaques contre les droits de la classe ouvrière et contre la jeunesse se sont encore intensifiées. Les jeunes travailleurs sont les premières victimes du chômage, de l’extension de la précarité, de la remise en cause des acquis sociaux, des changements des systèmes de protection sociale, de la privatisation des services publics, de la destruction de l’environnement, de la marchandisation de la santé, de celle de l’éducation liée aux besoins des monopoles en travailleurs diplômés, privés de droits, flexibles et dociles.
Ces évolutions négatives confirment que l’apparition et l’approfondissement de la crise capitaliste servent à mettre en œuvre les mesures contre les travailleurs et les peuples qui ont été décidées, il y a des années, à l’unanimité dans l’Union européenne, par les gouvernements néolibéraux et socio-démocrates ensemble. Ces mesures sont intégrées à la stratégie de Lisbonne.
Ces évolutions confirment, une nouvelle fois, le caractère impérialiste de l’Union européenne, qui n’a rien à voir avec une coopération entre les peuples d’Europe. Avec la mise en œuvre du Traité de Lisbonne et de nombreux « plans d’austérité », le caractère structurellement antipopulaire de l’Union européenne est devenu encore plus évident, dirigé vers la satisfaction des intérêts des monopoles, dans les conditions actuelles de la crise et de l’intensification des contradictions capitalistes.
Dans le même temps, nous concentrons notre attention, avec grande inquiétude, sur l’intensification des antagonismes entre puissances impérialistes, les Etats-Unis, l’Union européenne, des
puissances impérialistes montantes comme la Russie, à un niveau international et régional. Le processus d’intégration de l’UE dans la stratégie des Etats-Unis et de l’Otan, ainsi que dans ses
aspects militaristes, interventionnistes, avec la « Stratégie de sécurité commune », le prouve. Les rivalités pour le contrôle des grandes voies commerciales, pour le gaz et le
pétrole, prennent une importance centrale. Le risque de nouveaux conflits, de résurgence d’anciennes tensions militaires et de nouveaux crimes de l’impérialisme contre les peuples
s’accroît.
Nous rejetons les théories bourgeoises et opportunistes sur la « moralisation du capitalisme » qui accusent de la crise la corruption et l’avidité de quelques dirigeants et monopoles
bancaires tout en disculpant le capitalisme lui-même. Ces théories répandent des illusions sur « l’humanisation du capitalisme ». Elles veulent enfermer les luttes de la classe
ouvrière et de la jeunesse dans l’objectif d’une illusoire meilleure gestion du système.
Au contraire, la crise capitaliste est une crise de surproduction. Ses causes résident dans le mode de production capitaliste, dans la recherche du profit. La crise est inévitable dans le cadre du mode de production capitaliste. Aucune forme de gestion, aucune intervention de l’Etat ne peuvent débarrasser le capitalisme de ses crises.
La manifestation de cette crise met en évidence la vitalité de l’analyse par Marx de l’économie capitaliste et de l’analyse par Lénine de l’impérialisme. Elle montre les limites historiques du capitalisme et le besoin de son renversement révolutionnaire. Elle confirme la nécessité de la lutte pour une autre voie de développement, la voie socialiste.
Nous saluons les luttes des travailleurs et des jeunes dans les pays européens contre les mesures antipopulaires. Nous montrons clairement que la crise doit être payée par ceux qui en sont
responsables, le grand capital et ses représentants politiques. Non par le peuple. Nous condamnons les représentants politiques des monopoles et ces forces qui appellent les travailleurs au
sacrifice, à « l’union nationale » et à la « collaboration » avec les capitalistes afin de surmonter la crise. C’est un appel à la soumission et à d’autres sacrifices pour
les profits du capital et la perpétuation de sa domination.
Nous pensons que dans les conditions actuelles, de nouvelles possibilités d’action existent pour les communistes. La crise aide la jeunesse à tirer de nouvelles conclusions. Les organisations
de jeunesse communistes portent la grande responsabilité d’organiser les luttes de la jeunesse pour assurer la satisfaction des besoins de son temps, pour le plein emploi, la stabilité de
l’emploi, pour une éducation, une santé et une protection sociale entièrement publiques et gratuites pour tous. Les organisations de jeunesse communistes doivent contribuer à la riposte non
seulement pour défendre les droits acquis mais pour en conquérir de nouveaux (après tout, du point de vue des jeunes générations, presque tous les droits gagnés les années passées ont été
abolis), non seulement pour la conquête de droits nouveaux, mais aussi pour porter le coup décisif au système capitaliste lui-même, pour la bataille sans répit contre la domination du capital,
pour une solution politique alternative, le socialisme.
De nos jours, la richesse produite, la productivité du travail et le développement de la science et des technologies permettent de satisfaire tous les besoins actuels des peuples, de réduire le
temps de travail, d’éradiquer le chômage et d’élever le niveau de culture et d’éducation des travailleurs. Il n’est plus possible que les moyens de production et la science soient propriétés
privées et utilisés pour exploiter les travailleurs et produire toujours plus de profit. Il est nécessaire qu’ils deviennent propriétés sociales et qu’ils soient développés selon l’intérêt des
travailleurs, dans une société où il n’y aura pas d’exploitation de l’Homme par l’Homme, où le développement sera basé sur l’égalité entre Etats souverains et où les peuples seront maîtres de
leur avenir, délivrés des interventions impérialistes. Cette société, c’est le socialisme. La nouvelle génération a tout intérêt à se battre du côté de la classe ouvrière pour cette société
nouvelle, une société de paix et de solidarité entre les peuples.
Nous sommes certains que cette vérité, alliée à l’action révolutionnaire des organisations de jeunesse communistes, sera source d’inspiration pour la conscience et pour l’action de la majorité
de la jeunesse. Nous nous engageons à redoubler d’efforts pour disqualifier l’anticommunisme, la propagande contre le socialisme et les mensonges à propos de la construction socialiste au 20ème
siècle, que les capitalistes, leurs idéologues politiques, et leurs représentants utilisent pour empoisonner les esprits des jeunes. Ainsi nous serons capables de défendre l’apport et la
supériorité du socialisme, de déclarer que le socialisme est la seule véritable solution alternative pour l’avenir de l‘humanité.
L’avenir nous appartient.
Liste des organisations de jeunesse communistes qui ont participé à la 8ème rencontre :
1. KJOe – Autriche ;
2. COMAC – Belgique
3. YCL - Grande-Bretagne
4. EDON – Chypre
5. KSM – République Tchèque
6. MJCF – France
7. SDAJ - Allemagne
8. KNE – Grèce
9. UNGKOM - Norvège
10 JCP – Portugal
11 RKSM (b) – Russie
12 SKOJ – Serbie
13 UJCE – Espagne
14 CJC – Espagne
15 YOUTH TKP – Turquie
La FMJD était présente comme observateur, représentée par son président, le camarade Tiago Viera
En ce jour où Jean Ferrat est enterré dans son village au cœur de l’Ardèche, Le Mouvement
des Jeunes Communistes de France souhaite exprimer toute son émotion.
En effet, Jean Ferrat restera ce poète fidèle à ses engagements durant toute sa vie. Les paroles de ses chansons raisonneront toujours comme des messages de paix et d’espoirs pour tous ceux qui luttent et qui veulent croire en un autre monde. Nous saluons le chanteur populaire qui mit en chanson de grand poètes comme Aragon et qui ne cessa jamais de défendre ses idéaux.
Il restera pour les jeunes communistes celui d’une France qu’il chanta solidaire, combative et populaire loin aujourd’hui du débat, nauséabond et libérant la parole raciste, sur l’identité nationale. Celle d’une France « pour la lutte obstinée de ce temps quotidien ». Celui qui n’était « qu’un cri » portait, toutes générations confondues, les espoirs, les colères du peuple et accompagnera toujours en chansons les combats qui restent à mener.
Pierric Annoot Secrétaire général du MJCF