
Les Jeunes Communistes défendent une éducation libre d'accès. Nous ne voulons pas de cette multiplication de filières qui risque d'être une machine à précariser.
Les Jeunes Communistes défendent une éducation libre d'accès. Nous ne voulons pas de cette multiplication de filières qui risque d'être une machine à précariser.
Travailleurs exploités, BNP Occupée
Ce samedi 7 novembre 2009, les jeunes communistes du Nord dont bon nombres du Pévèle Mélantois ont occupé les locaux de l'agence BNP Paribas
rue de Béthune à Lille.
Il s'agissait de dénoncer ces
capitalistes dont les profits repartent à la hausse (1.3 Milliard pour la BNP) grâce à l'argent public (5.1
milliards pour cette même banque).
Ces mêmes capitalistes qui osent dire qu'aujourd'hui "la page de la crise est tournée" à une jeunesse toujours victime du chômage (23.9% des jeunes, 62% des diplomés en 2008) de la baisse des salaires, du démantèlement des services publics, en un mot : de l'exploitation capitaliste. Une situation inacceptable que nous refusons de subir plus longtemps.
Aussi, nous réclamons aujourd'hui un plan d'urgence pour la jeunesse
* CDI pour tous les jeunes arrivant sur le marché du travail
* Plan de conversion de tous les emplois précaires en emplois stables
* Mise en place d'allocations différenciées (formation, recherche de premier emploi, retour à la formation) financée par l'ouverture d'une nouvelle branche de la sécurité sociale.
* Des droits nouveaux pour les salariés dans le comité d'entreprise pour pouvoir intervenir dans les choix de gestion et dans les stratégies des entreprises et des banques.
Tout en étant conscient que pour sortir de cette logique de précarisation inhérente au système capitaliste, il faudra, partout ou nos conditions sociales sont menacées par la dictature du Fric, opposer le contrôle
démocratique de l'économie française par l'ensemble des salariés, seul gage de rationnalité et seule manière d'orienter les choix économiques et industriels en fonction du bien commun et non en
fonction d'intérêts particuliers.
Retrouvez l'appel pour un Plan d'urgence pour la jeunesse
Après la votation citoyenne du 3 octobre qui a réuni un peu plus de 2 millions de votants à travers la France, on peut s'interroger sur le devenir de la Poste : pourquoi elle doit rester un service public ?
Voici l'exemple de la Deutsche Post (La Poste allemande) : elle est devenue, en 1995, une sociète anonyme et maintenant, l'Etat détient 30% des actions de l'entreprise. En 1980, il y avait 32000 bureaux de Poste, aujourd'hui il n'y en a un peu moins de 2000 et 13000 points de vente chez les épiciers et bureaux de tabac. Cette privatisation a provoqué une flambée des prix du timbre et des services proposés par la Poste. Entre 1990 et 2002, plus de 150000 emplois ont été supprimés et il y a eu des baisses des salaires.
Autre exemple de privatisation : France Télécom. La logique capitaliste est encore vérifiée : depuis la privatisation partielle de France Télécom, les actions sont très rentables, c'est-à-dire qu'on donne plus de 3,6 milliards pour les actionnaires. Mais, pour obtenir de tels résultats, les patrons doivent mettre la pression sur les salariés et on sait ce que ça a entraîné dans l'entreprise : 25 suicides.
Alors, pour la Poste française, est-ce que ce sera un simple changement de statut ou une privatisation qui aura les conséquences qu'on déplore ? C'est la politique européenne qui prévoit, dans le traité de Lisbonne, une ouverture à la conccurence des services postaux. Le président de la Poste a récemment déclaré que « pour affronter de nouveaux conccurents, la Poste aurait besoin de nouveaux capitaux ». Pourtant, l'Etat verse, sans contrepartie sérieuse, des milliards d'euros à des banques privées. Il devrait plutôt les reverser à un service public utile appartenant au peuple à 100% tel comme la Poste.
Donner plus de moyens à la Poste, c'est développer un service public qui est très utile pour le peuple : la communication. L'Etat devrait écouter les plus de 2 millions de français et la majorité des députés de l'Opposition qui ont voté massivement contre ce changement de statut et pour organiser un « vrai » référendum.
L'actualité sociale est toujours marquée par cette crise qui se durcie à cause des méthodes capitalistes que tentent de faire appliquer le gouvernement et
le grand patronat.
Ce que le capitalisme invoque, c'est que toutes les
entreprises puissent être en conccurence et ainsi créer du profit les uns par rapport aux autres. La Poste ne dérogera pas à la régle, le gouvernement voudrait privatiser un espace d'échanges et
de rencontres entre habitants de petits villages comme les grandes villes.
Pour faire plus de profits, l'Etat n'hésite pas à fermer les bureaux de Poste des petits villages, détruissant ainsi cet espace d'échanges. Ces mêmes villageois sont obligés de venir dans de plus grandes villes pour aller poster leur courrier.
La Poste a une mission de service public qui consiste à acheminer la correspondance écrite et les objets, entre les personnes et les entreprises.
Que deviendrait-elle si ce service public tombe
entre les mains sales du privé ?
Prenons exemple de France Telecom qui s'est privatisée et ainsi fût créé Orange. Cette privatisation en dit long sur les effets pour les usagers et pour les salariés. Ces patrons qui dirige cette société « par la peur » et c'est plusieurs dizaines de salariés suicidés en quelques mois.
Alors pourquoi la Poste ne doit pas être privatisé ? Pour qu'il n'y ait pas de suicides au sein de l'entreprise ? Pour ne pas avoir plus de bureaux de postes dans
les petits villages fermés ? Pour ne pas voir se dégrader de plus en plus le service postal ? C'est pour toutes ses raisons et encore plus que ce service public doit être préservé aux mains de
l'Etat.
Les sondages le montrent très clairement : quand on pose aux Français s'il sont favorables à un changement de statut de la poste, ils répondent majoritairement CONTRE ce processus visant tout simplement à la destruction de cet entreprise au profil de la conccurence.
C'est pour cela qu'une votation citoyenne sera prévue dans la plupart des villes du Pévèle-Mélantois ce samedi 3 octobre 2009 toute la journée. Le tout est de savoir votre avis pour un changement de statut de la Poste. Etes-vous pour ou contre la destruction du service postal public en France ? Etes-vous pour ou contre la suppression des seuls espaces sociales d'échanges et de rencontres ?
Ne laissez pas les autres s'exprimer à votre place : on a besoin de votre vote pour que cesse la casse du service postal public.
Plusieurs dizaines de milliers de
Cubains se sont rendu sur le mémorial de Juan Almeida Bosque, après son décès.
Né à la Havane en 1927, Juan Almeida Bosque participe le 26 Juillet 1953 à l'attaque de la Caserne Moncada à Santiago de Cuba, qui marque le début de
l'insurrection populaire contre la dictature de Fulgencio Batista. Ouvrier dans le batiment, Juan Almeida était un révolutionnaire de la première heure, son combat était celui de la liberté de
tous les travailleurs cubains et de la lutte contre l'impérialisme américain qui faisait rage sur l'île avant l'avènement de la révolution.
Après avoir passé des années en prison suite à l'attaque de la caserne, il est l'un des fondateurs avec Fidel Castro et Che Guevara de l'armée rebelle qui renversera le dictateur Fulgencio
Batista en 1959. Créée en 1956, l'armée rebelle qui débarqua à bord du célèbre bateau "Granma" était exemplaire. Les guérilleros qui la composait combattaient avec rage les soldats de la
dictature tout en apportant leur aide aux paysans ,aux ouvriers et en soignant les soldats (même ennemis!) blessés au cours des combats. Car si la révolution a pu triompher en 1959 contre la
tyrannie de Batista, c'est que des milliers de paysans, d'ouvriers se sont organisés au sein de l'armée rebelle et que ces milliers de soldats, comme l'était Juan Almeida, ont agit avec un
respect sans faille, vis à vis du peuple Cubain.
Ecrivain, poète et compositeur , il a été le relais des revendications populaires. Partisan de la réforme agraire, se battant contre l'embargo imposé par les Etats-Unis
depuis 1962. Almeida Bosque, membre fondateur du Parti Communiste Cubain et député à l'assemblée national a toujours su pour quoi et pour qui il se battait. Pour l'émancipation des
travailleurs du monde entier, pour la liberté, pour l'égalité, pour la Justice.
Pour le Communisme.
Son combat, comme celui de tant d'autres révolutionnaire se doit d'être connu. Il n'est pas terminé.
La réunion du samedi 29 août a eu pour but de faire le point et de définir les nouveaux combats contre les coups bas du gouvernement toujours prêt à donner plein pouvoirs pour les riches patrons et des coups de fouets aux ouvriers sous le couperet de licenciements et aux chômeurs qui attendent désespérément que la crise (sans fin) pointe le bout de son nez. La JC du Pélève-Mélantois a décidé d'attaquer sous tous les fronts, cette année encore.
Ce dimanche 30 août a eu lieu la braderie de Houplin-Ancoisne. Les Jeunes Communistes du Pélève-Mélantois n'ont biensur pas manqué ce rendez-vous pour entamer le combat sur, entre autres, la généralisation du travail dominical et la mise en place d'une nouvelle taxe portant sur l'environnement : la Taxe Carbone. Nous ne voulons pas payer pour les industriels qui polluent, les travailleurs ne sont pas responsables de la pollution ! Bien sûr, des flyers pour la fête de l'Humanité ont été distribués aux passants (3 jours de fête, de musique et de débats, le week-end du 11 septembre). Du gâteau révolutionnaire a été aussi vendu pour les petits gourmands. Une bonne entrée en matière avant la véritable rentrée des classes pour une véritable lutte des classes !
La rentrée des classes, parlons-en. Alors que plusieurs millions d'élèves reprennent les cours, les professeurs sont eux plus de 13 000 de moins que l'année
dernière. Résultat : des classes de plus en plus surchargées d'élèves , un travail de plus en plus stressant et difficile et des résultats toujours plus médiocre ! La réforme du bac et la mise en
place d'option dès la seconde ne vont pas faciliter le travail des professeurs (de moins en moins nombreux) . Mi-septembre, notre cher ministre de l'Education Nationale (et accessoirement,
porte-parole du gouvernement), Luc Chatel, a décidé de faire face aux manifestations de l'hiver dernier et de mener à bien ses réformes favorisant les lycées les plus côtés, accentuant de plus en
plus les inégalités entre établissement. La JC du Pélève-Mélantois refuse catégoriquement cette accroissement des inégalités et lutte pour un diplôme de qualité, qui ne mettra pas en
concurrence les lycéens dans le seul but de servir les intérêts de la classe dominante !
Rendez-vous devant le lycée Marguerite de Flandre à Gondecourt et le lycée agricole de Genech, vendredi 4 septembre vers 8h et au lycée La Mouchonnière, à Seclin, lundi 7 septembre 8h pour la diffusion des nouveaux tracts de la JC du Pévèle-Mélantois contre les réformes qui ne servent pas les intérêts des lycéens ! Luttons pour une éducation ambitieuse et pour le retour des postes de professeurs supprimés !