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  • : MJCF, Mouvement des Jeunes Communistes de France, JC seclin, Section du Pévèle Mélantois
  • : Jc Seclin, Blog des Jeunes Communistes du pévèle et du mélantois. Construire la révolution, quotidiennement! Défendre le service public et gagner de nouveaux droits pour les Jeunes! La diversité dans l'unité ! La réflexion dans l'action ! Pour lutter, pour s'organiser, pour défendre un partage des richesses, des pouvoirs et des savoirs : Rejoins la JC !
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Matériel Militant

ARCHIVES DE L UNION DE VILLES
Voici désormais en ligne, en libre accès pour nos lecteurs, l'ensemble du matériel militant utilisé depuis la rentrée de septembre 2007.

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Radio Révolution

9 septembre 2008 2 09 /09 /septembre /2008 17:49
Voici ci dessous le contenu du tract de la fédération du PCF62 sur l'Education

Au printemps, nous étions ensemble dans la rue, enseignants, élèves, parents, pour nous opposer au plan d’austérité éducative imposé par le gouvernement.

Nous avions raison ! Les mesures de Darcos / Sarkozy vont aggraver les inégalités scolaires dès cette rentrée.

Alors que les effectifs augmentent c’est toujours moins d’enseignants : près de 100 000 postes supprimés depuis 2002, 13 500 cette année et des milliers d’autres en perspective pour les prochaines rentrées. C’est une véritable saignée.

Ces suppressions de postes sont loin d’être « une goutte d’eau » comme le prétend le ministre… Elles auront des conséquences sur le terrain : réduction des possibilités de choix de filières, fermeture d’options et de classes, augmentation des effectifs par classe, absence de remplaçants…

L’école Maternelle est particulièrement touchée : le ministère veut progressivement éliminer la scolarité avant 5 ans. Pourtant, la scolarisation précoce est un gage de réussite pour préparer le CP.

Une privatisation rampante de notre système éducatif : la suppression de la carte scolaire et les réformes sur « l’autonomie des établissements » servent à mettre en concurrence, à favoriser une élite au détriment d’une formation de qualité pour tous. L’encouragement aux officines privées de soutien qui prospèrent sur l’échec scolaire tourne le dos à l’égalité. Au nom d’un retour aux fondamentaux ce sont des programmes au rabais qui favoriseront une école à plusieurs vitesses avec des contenus différenciés selon les établissements.

Une contre-réforme exigée par le capital

Ces décisions ne sont donc pas seulement guidées par un économisme étroit. Elles sont l’expression d’un choix politique délibéré. Celui de se conformer à la volonté des classes dominantes d’accélérer la mise en oeuvre de la feuille de route tracée par la Commission européenne dans le cadre de l’agenda de Lisbonne en 2000 : construire un système éducatif qui facilite le façonnage des esprits et la fabrication d’une main-d’oeuvre adaptée aux besoins du capital.

L’école doit avoir pour objectif la réussite de chacun

Mais un tel objectif appelle au contraire à redoubler d’efforts. L’éducation est un investissement décisif pour notre pays. La jeunesse, les parents, attendent autre chose de leur école. Pour assurer le plein développement de ses capacités et se construire comme citoyen, pour accéder à des emplois épanouissants et rémunérateurs, nous avons besoin d’un système éducatif qui permette d’amener tous les élèves au plus haut niveau de formation scolaire. Cela suppose un effort sans précédent dans l’éducation. L’aide aux élèves en difficulté ne doit pas être transférée hors de l’école. Il faut augmenter sensiblement le budget de l’éducation nationale, la proportion de la richesse nationale que la France consacre à l’école aujourd’hui est la même qu’il y a 50 ans. La France a les moyens de s’offrir un système éducatif de qualité pour tous. Cette année, les profits des seules entreprises du CAC 40 sont le double du budget de l’éducation nationale.

Dans l’immédiat, les communistes proposent un plan de lutte contre les inégalités scolaires :

● Le recrutement de 150 000 enseignants et 45 000 personnels par une programmation pluriannuelle des postes qui soit accompagnée de prérecrutements rémunérés, encourageant l’orientation d’un nombre important d’étudiants vers les concours de l’enseignement.

● La mise en place d’un plan ambitieux de développement de la formation initiale et continue des maîtres, en relation avec un plan de recherche en éducation, ce qui suppose aussi de préserver et de revaloriser les IUFM aujourd’hui menacés.

● La création d’un fond national de lutte contre les inégalités scolaires afin de favoriser de suite des mesures de gratuité. Parce que nous considérons l’éducation comme un droit fondamental, nous proposons d’engager une démarche vers la gratuité.
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3 septembre 2008 3 03 /09 /septembre /2008 14:54
Comme chaque année, les militants du Mouvement des Jeunes Communistes du Nord seront présent sur la Braderie de Lille.

Retrouvez nous Samedi et Dimanche sur nos deux stands :

- Au 88 boulevard Victor Hugo
- sur le stand du PCF, 97 Boulevard de la liberté.

Pour boire un verre et déguster nos gâteaux,
Pour découvrir nos Tracts et nos Journaux,
Pour acquérir nos maillots, Briquets, Badges..
Et pour discuter politique,

Venez nombreux !!
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3 septembre 2008 3 03 /09 /septembre /2008 14:45
La droite continue à tout casser..

On continue à lutter !

11 200 suppressions de postes dès Septembre, 13 500 pour 2009.

D’ici 2012, 80 000 postes vont disparaître


Dès la rentrée, pour une école publique de qualité, mobilisons nous !

Tous dans la rue le 11 septembre

- 14 heures, Porte De Paris - 

 

Les jeunes Communistes aux portes des Lycées :
Pour engager la lutte, retrouvez nous jeudi 4 et vendredi 5 septembre, aux portes des principaux lycées de la métropole Lilloise.
Au programme
: distribution du Journal l'Avant Garde spécial Lycée, du Flyer d'invitation aux stands communistes de la
Braderie de Lille, et du Flyer appellant à la manifestation du 11 septembre !
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3 septembre 2008 3 03 /09 /septembre /2008 14:37

Former les jeunes pour qu’ils construisent le pays et s’épanouissent ou les envoyer au casse-pipe pour l’intérêt des multinationales et des trusts pétroliers ?

L’actualité illustre malheureusement ce raccourci. Les opérations militaires extérieures auront coûté un milliard d’euros en 2008 (640 millions en 2007). Le renforcement de l’expédition française en Afghanistan derrières l’impérialisme américain près de 300 millions et tragiquement, pour l’instant, la vie de dix soldats.

300 millions d’euros, c’est précisément le montant des « économies » escomptées par le gouvernement avec la suppression des 11500 postes d’enseignants et de personnels de l’éducation nationale en 2008. Déjà, le ministre a annoncé la destruction de 13500 autres emplois en 2009. Une véritable saignée !

Parents, jeunes, les autres coupes sombres dans le budget de l’éducation nationale ne nous passeront pas inaperçues.

Enseignements supprimés, fermetures de classes, élèves en sureffectifs, dégradation des conditions d’accueil : voilà ce à quoi nous allons être confrontés dès cette rentrée, établissement par établissement, et que nous devrons combattre. Moins d’école, c’est moins d’instruction, moins de chances pour nos enfants ! Ainsi les deux heures d’école supprimées le samedi, les restrictions de la scolarisation en maternelle.

Le gouvernement aggrave et planifie un véritable démantèlement du service public d’enseignement. Son projet suit plusieurs objectifs :

- Transformer l’éducation en marché lucratif, pour que des groupes privés fassent de l’argent sur le dos de l’éducation nationale. L’investissement pour la nation devient un coût pour les familles.

- Attaquer la cohésion sociale en creusant les inégalités, en renforçant les logiques de ségrégations, par l’argent, par la disparition de la carte scolaire, en attaquant le caractère laïque et républicain de l’école.

- Mettre l’école sous la coupe réglée du Medef et de ses besoins à court terme. La casse de l’enseignement professionnel avec la remise en cause des BEP, de filières entières, les bacs pro en 3 ans au lieu de 4 correspondent par exemple à la volonté de saboter l’industrie du pays au profit de la finance.

- Casser les conditions de l’acquisition de l’esprit critique, de la culture générale, sources d’épanouissent pour l’individu mais menace pour l’ordre établi. L’attaque contre les IUFM, Instituts universitaires de formations des maîtres, anciennes écoles normales d’instituteurs reflète, entre autres, cette volonté.

Ces objectifs font partie d’un projet cohérent de démantèlement de l’éducation nationale qui répond à la cohérence de la politique gouvernementale au service du capitalisme mondialisé. L’Union européenne en a tracé la feuille de route de la marchandisation de l’éducation en 2000 dans « l’agenda » de Lisbonne (dont le gouvernement Ps avait également approuvé les conclusions).

Aujourd’hui, plus que jamais, l’heure est à la résistance. De très fortes luttes se sont développés ces dernières années, tant la situation vécue devient critique et les menaces se précisent. Elles ont atteint un niveau très élevé au printemps 2008, avant d’être interrompues avec la période des examens, associant enseignants, parents et lycéens. Tous les motifs de l’action pour défendre l’école demeurent et s’aggravent.

Etablissement par établissement, la vigilance et la mobilisation seront de mise dès la rentrée, notamment sur la mise en place des « heures de soutien » et contre de probables suppressions d’enseignements et de classes.

Le gouvernement doit rendre l’argent à l’école ! Celui des 15 milliards de déductions fiscales au profit des plus riches et des actionnaires ! Celui de la guerre !

Communistes, nous entendons contribuer pleinement à ce combat décisif, à faire plier le pouvoir tout de suite, à construire l’alternative politique sans attendre 2012.

Vive l’école de la réussite de chacun pour l’intérêt de tout le pays !

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2 septembre 2008 2 02 /09 /septembre /2008 15:14
Nos camarades du Plan B, journal de critique des médias, ont étudié le traitement journalistique de l'affaire Fourniret et des drames sociaux survenus dans plusieurs entreprises au printemps 2008. La conclusion est sans appel : le fait divers fait diversion.
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1 septembre 2008 1 01 /09 /septembre /2008 07:04
De nombreux employeurs du Nord pas de Calaison reçu une publicité provenant de ce site :
http://nord.travail-penitentiaire.fr/index.htm

A quoi sert la politique de répression du gouvernement? A créer de la main d'oeuvre pas cher !
Proximité, Capacité, Réactivité, Flexibilité : Autant de slogan empruntés aux employeurs modernes, ici utilisé pour créer de l'esclavage moderne.

Ceci se passe dans une région déjà sinistrée par le chômage.

Encore plus bizarre :
Si vous faites une recherche sur google : "produire en prison nord travail pénitentiaire"
Le site n'apparait pas .
On dirait que les créateurs de ce site ne tiennent pas à ce leur adresse s'ébruite en dehors du réseau d'employeurs...
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27 août 2008 3 27 /08 /août /2008 12:38
Sarkozy c’est la CONTRE révolution libérale

Le MJCF tient à réagir aux propos tenus par les jeunes populaires suite à l’élection de leur nouveau président.

Dans leur communiqué, les jeunes populaires déclarent être « une force révolutionnaire au service du changement pour notre pays« , et que »la jeunesse qui bouge a changé de camp et est avec le président de la République pour construire la société de demain".

On retrouve bien la le plus vieux discours de la plus vieille droite qui tend à faire passer une restauration pour une révolution. C’est bien d’une restauration qu’ il convient de parler quant à cette droite revancharde qui ne cesse de détruire 60 ans d’acquis sociaux, qui détruit un à un tous les piliers de notre société en termes de code du travail, de service publics, de protection sociale. Oui les jeunes populaires sont une force de restauration nostalgique d’une société sans droits ou les tenants du capital régnaient en roi !

Le changement dont font mention les jeunes pop, c’est celui qui expulse, qui chartérise, qui précarise, qui broie nous vies, qui nous livre sans défense à la loi de la « concurrence libre et non faussée » et à la logique de rentabilité économique à tout prix.

Ce changement c’est celui qui a fait passer les jeunes en quelques années au rang de premières victimes du capitalisme. Le président de la république ne construit pas la société de demain, il rétablit celle d’hier ! Les jeunes ne sont pas aux coté de Sarkozy comme les jeunes populaires le déclarent. Ils sont les seuls a avoir voté majoritairement contre lui en 2007, et les plus présents dans tous les derniers mouvements sociaux contre les réformes du gouvernement Fillon.

Les jeunes sont aujourd’hui aux cotés des victimes des politiques répressives et régressives de la droite. Et devant cette situation, les jeunes communistes eux sont déterminés à se battre à leur coté pour changer la société dans le sens du progrès humain en lançant une grande campagne pour gagner de nouveaux droits pour les jeunes afin de les sortir de la précarité et de la loi du marché. Déterminés à construire une société débarrassée des injustices et des inégalités à l’inverse de ceux qui veulent rétablir un ordre dépassé tout aussi injuste qu’inefficace !

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26 août 2008 2 26 /08 /août /2008 13:13
L'image “http://www.histoiredumonde.net/IMG/Victor_Hugo.jpg” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.Le monachisme, tel qu'il existait en Espagne et tel qu'il existe au Tibet, est pour la civilisation une sorte de phtisie. Il arrête net la vie. Il dépeuple, tout simplement. Claustration, castration. Il a été un fléau en Europe. Ajoutez à cela la violence si souvent faite à la conscience, les vocations forcées, la féodalité s'appuyant au cloître, l'aînesse versant dans le monachisme le trop-plein de la famille, les férocités dont nous venons de parler, les in-pace, le bouches closes, les cerveaux murés, tant d'intelligences infortunées mises au cachot des voeux éternels, la prise d'habit, enterrement des âmes toutes vives. Ajoutez les supplices individuels aux dégradations nationales, et, qui que vous soyez, vous vous sentirez tressaillir devant le froc et le voile, ces deux suaires d'invention humaine.

Pourtant, sur certains points et en certains lieux, en dépit de la philosophie, en dépit du progrès, l'esprit claustral persiste en plein dix-neuvième siècle, et une bizarre recrudescence ascétique étonne en ce moment le monde civilisé. (...)

Reconstruire le monachisme et le militarisme, croire au salut de la société par la multiplication des parasites , imposer le passé au présent, cela semble étrange. Il y a cependant des théoriciens pour ces théories là. Ces théoriciens, gens d'esprit d'ailleurs, ont un procédé bien simple, ils appliquent sur le passé un enduit qu'ils appellent ordre social, droit divin, morale, famille, respect des aïeux, autorité antique, tradition sainte, légitimité, religion (...)

Combattons.

Combattons, mais distinguons. Le propre de la vérité, c'est de n'être jamais excessive. Quel besoin a-t-elle d'exagérer? (...) N'apportons point la flamme là où la lumière suffit.

(...) Nous ne pouvons penser sans effroi à ces pays où les fakirs, les bonzes, les santons, les caloyers, les marabouts, les talapoins et les derviches pullulent jusqu'au fourmillement vermineux.
 
Victor Hugo, Les Misérables, Livre septième, chapitre II.
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25 août 2008 1 25 /08 /août /2008 19:53
Guy Ducoloné, résistant et dirigeant communiste est mort lundi. Il avait été Secrétaire général de l’UJRF, l’organisation des jeunes communistes de 1950 à 1955. Voici un hommage publié dans l'Humanité

Il est mort à l’âge de quatre-vingt-huit ans. Résistant, dirigeant communiste, il fut un élu toujours attentif au sort des ouvriers et des salariés. Guy Ducoloné, qui disparaît aujourd’hui à l’âge de quatre-vingt-huit ans, fut un homme à qui le XXe siècle, ses gloires et ses drames ont fourni un destin exceptionnel. Et surtout qui a su le saisir par conviction et courage. Une mère casseuse de noix saisonnière, un père ouvrier charpentier, Guy Ducoloné est né en 1920 dans un petit village du Lot-et-Garonne, Monsempron-Libos, où il a vécu l’enfance d’un fils d’ouvrier de l’époque. Quelques années plus tard, la famille « monte » à Paris et s’installe dans le 14e arrondissement. L’école jusqu’à douze ans, deux ans de cours complémentaire, l’apprentissage et un certificat d’aptitude professionnelle d’ajusteur en instrument de précision, Guy Ducoloné entre dans la vie active à quinze ans. « J’ai eu la chance que ce soit dans ce bouillonnement profond dans le pays que fut le Front populaire, avec les avancées sociales qui permirent à mon père d’avoir pour la première fois quinze jours de congés payés, et à son fils, son apprentissage terminé, d’être embauché avec un contrat à durée indéterminée », indique-t-il. Il se souvient aussi qu’à treize ans il participe au cross de l’Humanité. Le lendemain, il ouvre le journal pour y lire les résultats, et ne cessera jamais de le lire depuis cette date. C’est donc tout naturellement qu’il adhère à la CGT à quinze ans, à la Jeunesse communiste puis au Parti communiste l’année suivante. Soixante-douze années de fidélité à un combat qui marquera, jusqu’à la fin, toute sa vie. La fin des années trente, c’est l’enthousiasme du Front populaire durant lequel le jeune métallurgiste s’investit dans l’activité syndicale, c’est la solidarité avec l’Espagne républicaine, la lutte contre les « lâches accords de Munich »… Mobilisé en 1939, Guy Ducoloné s’échappe de sa caserne encerclée par les Allemands, regagne Paris et « entre en résistance ». Responsable de la Jeunesse communiste, il participe à l’organisation de la manifestation parisienne des jeunes le 13 août 1941, puis à celle de la rue de Belleville. Au sein du Front national pour l’indépendance de la France, le jeune résistant participe à plusieurs opérations contre des installations allemandes. C’est le 1er mai 1942 qu’il est arrêté. Sous la torture, il se tait, connaît les prisons de La Santé, Fresnes, Melun, Châlons-sur-Marne. Par deux fois, il tente de s’évader avec d’autres prisonniers. En 1944, de Compiègne, il est déporté à Buchenwald où il restera un an. Avec Marcel Paul, Guy Ducoloné participe à l’organisation de la résistance intérieure du camp au sein du Comité des intérêts français. Quand les troupes américaines entrent dans le camp en avril 1945, Guy Ducoloné fait partie des déportés qui, les armes à la main, les accueillent et leur remettent les SS qu’ils ont faits prisonniers. En 1946, c’est le mariage avec Madeleine Vincent, ancienne déportée comme lui, militante et dirigeante nationale du Parti communiste. Une vie militante passionnée qu’ils partageront jusqu’au décès de Madeleine le 22 novembre 2005. À la Libération, Guy Ducoloné a repris son activité militante. Secrétaire général de l’UJRF, l’organisation des jeunes communistes de 1950 à 1955, le jeune dirigeant est emprisonné en 1953 pour ce qu’on a appelé « le complot des pigeons », avec notamment Paul Laurent, Louis Baillot et André Stil. Il restera onze mois à Fresnes et l’affaire se terminera par un non-lieu pour tous les inculpés. En 1950, il entre au Comité central du Parti communiste. Il en sera un des secrétaires auprès de Maurice Thorez. Sa vie politique sera surtout marquée par un engagement d’élu. Comme conseiller municipal de sa ville d’Issy-les-Moulineaux durant quinze ans, conseiller général pendant trente-cinq ans, député vingt-quatre années durant dans sa circonscription de la Seine puis des Hauts-de-Seine, celle d’Issy-les-Moulineaux, Vanves, Malakoff de 1964 à 1988. Il fut élu deux fois vice-président de l’Assemblée nationale. C’est « sur le terrain », dans la proximité, que le député conçoit son rôle d’élu. Il est surtout reconnu pour son inlassable défense des salariés dans les entreprises de la région parisienne, aux usines Renault Billancourt notamment, et sa participation aux combats pour sauvegarder l’emploi industriel. Durant toutes ces années d’investissement politique absorbant et jusqu’à aujourd’hui, Guy Ducoloné ne lâchera jamais son engagement auprès de ses compagnons du monde de la déportation. Au sein de la Fédération nationale des déportés et internés, résistants et patriotes (FNDIRP), au sein de l’association française Buchenwald-Dora et Kommandos dont il assure la présidence, Guy Ducoloné consacre du temps à la reconnaissance et la défense des droits de ses camarades et à la pérennisation de la mémoire de la Résistance et de la déportation. Jusqu’au bout, il témoignera notamment auprès des collégiens et des lycéens de ce que furent la Résistance et la déportation. « Nous pouvons être utiles par nos témoignages pour empêcher l’oubli de prendre le dessus, explique-t-il. Nous le pensons d’autant plus que notre tâche est encore inachevée. Les nostalgiques de la croix gammée existent toujours, quelle que soit l’image quportent. Ils voudraient bien sûr faire oublier ou pour le moins, dans le présent, banaliser la Résistance et la déportation. Ils voudraient contester l’élimination quasi totale des juifs arrêtés en tant que tels. Ils voudraient contester l’utilisation dans les usines de guerre nazies des femmes et des hommes de toute l’Europe arrêtés parce qu’hostiles à Hitler et à son régime. (…) Nous pouvons mettre en échec ces idées et menées séditieuses. » Guy Ducoloné n’est pas seulement resté fidèle à ses idées : il est resté jusqu’au bout un combattant. Lors de la remise de ses insignes de commandeur de l’ordre national du Mérite en février 2006, Guy Ducoloné assurait : « Au camp, même dans le plus grand dénuement, nous pensions à ce demain que nous voulions construire meilleur pour tous. Je continue à y penser. »

 Olivier Mayer
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7 août 2008 4 07 /08 /août /2008 14:25
Journée de détente, de solidarité et d'action

Jeudi 21 août 2008 à Malo-les-Bains


Comme tous les ans, les communistes du Nord organisent une journée à la Mer. Cette année marquant le 20e anniversaire, la journée se terminera avec deux concerts, à partir de 18h30.

Les jeunes communistes inscrivent leur action dans cette journée, en profitant de l'occasion pour lancer une campagne sur le Droit aux Vacances alors que 40% des français en sont encore privés.

Des centaines de bus sont au départ de toutes les grandes villes du département, certains partant de Seclin. N'hésitez pas à nous contacter pour tous renseignements. (jcseclin@yahoo.fr, 06 72 60 10 82)



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