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  • : MJCF, Mouvement des Jeunes Communistes de France, JC seclin, Section du Pévèle Mélantois
  • : Jc Seclin, Blog des Jeunes Communistes du pévèle et du mélantois. Construire la révolution, quotidiennement! Défendre le service public et gagner de nouveaux droits pour les Jeunes! La diversité dans l'unité ! La réflexion dans l'action ! Pour lutter, pour s'organiser, pour défendre un partage des richesses, des pouvoirs et des savoirs : Rejoins la JC !
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Matériel Militant

ARCHIVES DE L UNION DE VILLES
Voici désormais en ligne, en libre accès pour nos lecteurs, l'ensemble du matériel militant utilisé depuis la rentrée de septembre 2007.

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Radio Révolution

18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 21:58

http://vol3.music-bazaar.com/album-images/vol3/286/286318/2149608-big/MIA-MALAKIA-KE-MISI-cover.jpg

 

 

 

Pavlos Fryssas, un artiste de hip-hop de 34 ans connu sous le nom de scène Killah P, sympathisant d'extrême gauche, est décédé des suites de blessures au couteau dont un membre du parti néo-nazi Aube dorée a reconnu être l'auteur, dans la nuit de mardi à mercredi près d'Athènes.

Le suspect, interpellé en possession d'un couteau, a reconnu l'homicide et admis "appartenir à un parti politique". Il s'agit, selon la police, du parti néo-nazi Aube dorée. Une perquisition était en cours mercredi matin dans les locaux du parti, non loin du centre d'Athènes. Aube dorée a réfuté toute implication dans les faits, dénonçant une "exploitation politique"

La victime est décédée à l'hôpital où elle a été transportée, grièvement blessée, par les secours intervenus à la suite d'une rixe qui s'est déroulée dans la soirée dans la banlieue de Keratsini, à l'ouest d'Athènes. Le jeune homme était un chanteur de hip-hop de 34 ans, Pavlos Fryssas, militant antifasciste et sympathisant d'un petit mouvement d'extrême gauche, Antarsya, selon les premiers éléments de l'enquête. "Les fascistes l'ont tué pour son action antifasciste", a réagi Antarsya, appelant à des rassemblements à 15h00 sur les lieux du drame et dans tout le pays. Le "Front uni contre le fascisme et la menace raciste" a décrit dans un communiqué une véritable "embuscade" tendue à la victime et un "groupe de jeunes antifascistes" par une quarantaine de militants néo-nazi "vêtus de noir", portant des gants et armés de gourdins. Le porte-parole du gouvernement, Simos Kedikoglou, a "dénoncé" ce meurtre à la radio Alpha et a promis de prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir de tels faits.

 

Selon plusieurs médias, la rixe a éclaté à l'extérieur d'une cafeteria pour un différend lié au football qui a pu dégénérer en raison de l'appartenance politique des protagonistes. Keratsini est une commune voisine de Perama, près du port du Pirée, où huit jeunes communistes avaient été blessés vendredi lors d'une attaque attribuée à un groupe du parti néo-nazi Aube dorée, alors qu'ils collaient des affiches.

Le parti Aube dorée qui a envoyé l'an dernier 18 députés au Parlement grec, est actuellement crédité de la troisième place dans les sondages d'opinion. Ce parti est soupçonné d'avoir orchestré des attaques contre des immigrés, ce qu'il dément, et plusieurs de ses députés sont poursuivis pour violences

 

Article publié dans l'Humanité le 18/09/2013 - http://www.humanite.fr/monde/grece-mort-dun-rappeur-antifasciste-poignarde-par-549156

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28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 21:38

 

Quelle_connerie_la_guerre_-2.jpg

 

François Hollande a déclaré Mardi dernier que la France était "prête à punir" le régime Syrien. Il a ainsi ouvert la voie à une opération militaire de l'armée Française dans ce pays, même sans mandat de l'ONU. La fédération des Jeunes Communistes du Nord s'oppose au projet guerrier du gouvernement. Opposés à ce conflit, nous souhaitons informer la population du risque que notre pays encourre dans cette guerre. Cela serait une erreur , peut-être le seuil d’une guerre beaucoup plus large que nous ne voulons pas pour notre pays.

 

Nos gouvernants nous demandent chaque jours de nous serrer la ceinture. Ils nous imposent une nouvelle réforme des retraites qui prévoit la baisse des salaires et des pensions. Ils n'hésitent pourtant pas à vouloir s'enliser dans une guerre inutile , quitte à dépenser des millions d'euros d'argent publics !

 

On nous prétexte que cette guerre est humanitaire, qu'elle vise à aider le peuple syrien. Aucune preuve n'a pour le moment était donnée que le régime Syrien a employé des armes chimiques contre son peuple. Les grands médias et l'Etat français s'accordent pour préparer les esprits à la guerre par une propagande honteuse. N'oublions pas l'Irak en 2003, les USA avaient soit-disant des preuves irréfutables de l'utilisation d'armes de destruction massive, il n'en était rien. Et qu'en est-il des Palestiniens se faisant attaquer à coup de bombes aux phosphores par l'Etat israëlien? Prêt à la guerre contre la Syrie, l'Etat français ne dénonce jamais l'atteinte quotidienne contre les droits de l'homme de son allié israëlien.

 

Conscients de notre responsabilité, nous appelons, à se mobiliser pour empêcher la guerre. Un débat parlementaire doit avoir lieu car c’est bien à la représentation nationale de décider et non au seul président dans une démocratie digne de ce nom.La France doit être aux côtés du peuple Syrien, doit promouvoir une solution politique et pacifique, respectant la souveraineté du peuple syrien.

 

Les Jeunes Communistes du Nord

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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 23:27

http://www.turkeytribune.com/wp-content/uploads/2012/10/hugo-chavez-bolivarian-revolution-venezuela_2.jpg

Le Mouvement des Jeunes Communistes de France apprend avec tristesse la mort du Président de la République Bolivarienne du Vénézuela Hugo Chavez. Nous joignons notre douleur à celle de tout un pays, de tout un continent. Nous saluons la mémoire d’un révolutionnaire qui a su concilier révolution et démocratie, imposant par sa présence de nouvelles voies vers l’émancipation et vers le socialisme.

Résistant acharné face à l’impérialisme et au néolibéralisme son engagement au service du peuple a fait résonner durant plus de dix ans des mots oubliés par le tiers monde : indépendance et développement !

Le Venezuela qu’il a participé à forger est une patrie pour tous et non au service de quelques uns ! La conquête de nouveaux droits pour les plus démunis, les exclus et les exploités de son pays sont des exemples pour le reste du monde ! Visionnaire en son temps, reprenant le flambeau de Simon Bolivar, il a réussi à mettre en place de nouveaux rapports internationaux en Amérique Latine : Alba, Celac, UnaSur etc, tissant des liens avec l’ensemble des pays de l’Amérique Latine, aux premiers rangs desquels Cuba, l’Equateur et la Bolivie.

Avec son départ, l’unique crainte pour le MJCF est de voir l’impérialisme américain s’engouffrer dans la brèche, de voir des revanchards se saisir de sa mort pour régler des comptes politiques.

Néanmoins la solidité de sa révolution réside dans l’engouement d’un peuple et d’un continent pour parachever l’immense travail commencé. Le meilleur hommage que nous puissions lui rendre est de continuer à lutter pour un monde de justice et de paix, contre l’impérialisme qu’il dénonçait tant. Notre participation au prochain Festival de la Jeunesse et des Etudiants à Quito doit également être un moment pour rendre hommage au processus révolutionnaire qu’il a enclenché.

Visionnaire, militant, révolutionnaire, Chavez nous te saluons !

No se va Chavez no se va !

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26 juillet 2012 4 26 /07 /juillet /2012 10:46

Le 26 juillet 1953 débutait la révolution cubaine avec l'assaut de la caserne de la Moncada, menée par Fidel Castro Ruz et 153 compagnons. Si cet attaque fut un échec, les cubains sortiront victorieux de la dictature de Fulgencio Batista, pion au service des intérêts des États-Unis.

http://a2.sphotos.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-prn1/s480x480/524354_347448422000610_1230388509_n.jpg

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8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 17:50

Le scrutin qui inquiétait les marchés européens ce dimanche 6 mai n'était pas celui opposant en France le partisan de l' « austérité de droite » contre celui de la « rigueur de gauche ». Il s'agissait bien des élections législatives en Grèce, dans un climat de colère sociale et de rejet du consensus dominant PASOK-droite.

 

Les résultats définitifs confirment d'une part l'ampleur de ce mécontentement populaire mais d'autre part révèlent à quel point le grand capital grec et surtout européen est en mesure de trouver des roues de secours viables lorsque ses serviteurs habituels se retrouvent à bout de souffre, discrédités par la politique d'austérité qu'ils font subir au peuple grec.

 

La première leçon de ce scrutin, c'est la déroute historique des deux partis du consensus libéral-européiste dominant.

 

KKE-2-copie-1.jpgUne déroute historique pour le consensus dominant PASOK-Nouvelle démocratie

 

Le parti de droite classique, Nouvelle Démocratique, a sauvé les meubles grâce à sa puissante organisation clientéliste et ses positions conservatrices traditionnelles.

 

Avec 18,9% des voix et 108 sièges, elle sera sans doute le pivot de la future coalition gouvernementale, mais perd 13,6 points (33,48% en 2009) par rapport au dernier scrutin.

 

Son alter ego à gauche, le PASOK socialiste s'effondre pour atteindre un minimum historique, avec 13,2% des voix et 41 sièges mais il reste le partenaire le plus crédible pour une nouvelle « grande coalition » gauche-droite.

 

La politique de casse sociale menée d'abord par Georgios Papandreou depuis 2009 puis par son successeur Lukas Papademos, avec le soutien du PASOK a logiquement conduit à la désaffection d'une grande partie de sa base électorale. Le PASOK avait réalisé 43,92% des voix en 2009.

 

L'effondrement des deux partis dominants a laissé un large espace à des forces, à gauche comme à droite, participant largement d'une recomposition maîtrisée par ces mêmes forces dominantes.Tout comme le capital européen envisage une « faillite contrôlée » de l'économie grecque, il a tenté d'opérer une « faillite contrôlée » du système politique grec.

 

Les communistes progressent une nouvelle fois, avec 8,5% des voix et 26 sièges, bravant l'anti-communisme ambiant

Le point positif du scrutin, c'est la nouvelle progression électorale des communistes du KKE, reflet de leur ancrage de masse et de leur participation décisive aux luttes depuis 2009.

 

Avec 8,5% des voix et 26 sièges, les communistes gagnent du terrain par rapport au déjà bon score de 2009 (7,5% des voix et 21 sièges). Ils réalisent pour un scrutin national leur meilleur score depuis la chute du mur de Berlin, plus exactement depuis 1985, lorsqu'ils avaient obtenu 9,1% des voix (mais seulement 12 députés).

 

Une progression d'autant plus méritoire qu'elle se produit dans un climat de rare hostilitéoù ont alterné menaces et insultes anti-communistes frontales et manœuvres plus subtiles au nom du vote utile pour SYRIZA et Gauche démocratique, des méthodes vicieuses qui ont eu sans doute leur impact.

 

Les positions courageuses du KKE vis-à-vis des illusions d'un gouvernement de gauche alternatif dans le cadre du système alternatif ont été reconnues par une large partie de la classe ouvrière grecque. Mais leur intransigeance a pu orienter une partie des classes moyennes paupérisées, déçues du PASOK, vers une gauche qui se présente comme radicale mais de gouvernement.

 

La percée de la « gauche radicale » ou la « faillite contrôlée » de l'aile-gauche du système politique traditionnel grec

 

L'écroulement du PASOK était la seule donnée certaine, connue avant le déroulement même de ces élections. Le grand capital grec avait anticipé sa décomposition et préparé la recomposition de la 'gauche' grecque, à partir de l'aile-gauche de la social-démocratie Grecque, la coalition dite SYRIZA.

 

La coalition SYRIZA est un amalgame hétérogène composé de maoistes, de trotskistes, d'ex-communistes rénovateurs, de transfuges de la social-démocratie, de nationalistes de gauche ou encore d'écologistes, minés par des querelles internes interminables qui l'ont mené plus d'une fois au bord de l'implosion. Une coalition unie sur le plus petit dénominateur commun, celui d'une vague gauche unie sans programme ni idéologie claire.

 

Une histoire faite de nouvelles coalitions et de nouvelles scissions incessante. La dernière en date, celle du groupe Gauche démocratique (DIMAR) trouvant SYRIZA trop intransigeante, et plutôt favorable à un gouvernement d'union avec le PASOK, pour le tirer à gauche dans sa politique d'austérité.

 

Gauche démocratique a finalement obtenu 6,1% des voix et 19 sièges tandis que SYRIZA a décroché la deuxième place avec 16,8% et 52 sièges.

 

Les pertes du PASOK ont donc été très largement redistribués vers des partis qui soit soutiennent ouvertement le PASOK, comme Gauche démocratique, soit soutiennent une ligne dont l'opposition formelle à la ligne actuelle du PASOK n'en est pas moins concordante avec les positions social-démocrates traditionnelles.

 

En effet, outre la complaisance sans précédent dont a bénéficié SYRIZA durant la campagne, en premier lieu pour son jeune chef sémillant, le télégénique Alexis Tsirpas, la « Coalition de la gauche radicale » a fait campagne pour une véritable « coalition gouvernementale de gauche » capable de mener une autre politique en Europe.

 

Une alliance proposée à DIMAR, au KKE et même au PASOK, si « il bouge vers la gauche ». Le KKE a refusé cette main tendue, et ce que l'autre dissimule. Car SYRIZA ne propose aucune rupture avec le système capitaliste, qu'elle souhaite aménager, avec l'Union européenne, qu'elle souhaite réformer ou avec le système politique grec corrompu, sachant qu'elle est alliée au PASOK dans bon nombre de municipalités et départements du pays.

 

Les deux nouveaux piliers de l'aile-gauche système politique grec s'appellent donc Gauche démocratique, comme force d'appoint parlementaire du PASOK et de la « grande coalition », et SYRIZA comme opposition officielle, chargée de canaliser la colère populaire vers des solutions compatibles avec le système dominant.

 

Recomposition préoccupante à droite, entre montée d'un nationalisme populiste et fascisation de la vie politique grecque

 

Le résultat le plus inquiétant de ce scrutin ne provient sans doute pas de la gauche de la vie politique grecque. Certes, l'effondrement des partis de droite paraît moins net que celui du PASOK, mais il est néanmoins indiscutable.

 

Outre Nouvelle démocratie, le parti d'extrême-droite traditionnaliste LAOS recule et paye sa collaboration au gouvernement de l'austérité. Il passe de 5,63% des voix et 15 sièges à 2,9% et sans aucune représentation parlementaire.

 

La recomposition de la droite grecque profite partiellement à une nouvelle formation de droite, dissidente de la Nouvelle démocratie, les Grecs indépendants, qui obtiennent 10,6% des voix et 33 sièges, sur fond d'un discours souverainiste et populiste, dont il est encore difficile de savoir les implications politiques au vu du caractère nouveau de ce parti.

 

Le plus préoccupant reste la percée historique d'un groupuscule d'extrême-droite, issu de la mouvance néo-nazie, l'Aube dorée qui récolte 7% des voix et 21 sièges.

 

Utilisant un symbole proche de la croix gammée, exaltant la violence et le droit du sang, prônant un nationalisme ethnique et expansionniste, anti-communiste et contre-révolutionnaire, tout en adoptant un discours superficiellement radical sur les questions sociales, en indiquant un bouc-émissaire : l'étranger, l'Aube dorée rassemble tous les critères d'une formation de droite néo-fasciste.

 

Les origines national-socialistes de cet ancien groupuscule d'extrême-droite transparaissent dans son réseau international qui rassemble notamment le Parti national-démocrate (NDP) allemand, héritier du parti nazi, ou encore la Forza nuova italienne, qui se revendique comme une fidèle héritière du parti national fasciste italien.

 

« Faillite contrôlée » des deux piliers du système politique grec, émergence de nouvelles gauches et de nouvelles droites de gouvernement (Grecs indépendants, Gauche démocratique), mise en avant d'une opposition officielle canalisant vers les solutions institutionnelles avec SYRIZA, fabrication de toutes pièces d'un parti néo-fasciste comme recours ultime du capital, le paysage politique grec, décomposé est aussitôt recomposé par le grand capital grec et européen.

 

Mais dans cette sombre apparence d'un contrôle total de la classe dominante européenne sur les événements politiques grecs, une épine dans le pied du capital persiste. Une force résiste et progresse, le Parti communiste grec (KKE).

 

Dans l'hostilité la plus totale, malgré les menaces, intimidations ou manœuvres politiciennes subtiles, les communistes grecs continuent à être perçus consciemment par des centaines de milliers grecs comme la seule alternative viable au pouvoir mortifère du capital grec et de l'Union européenne sur leurs vies.

 

Source : Solidarité internationale PCF

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11 mars 2012 7 11 /03 /mars /2012 14:06

Déclaration commune des partis communistes et ouvriers des cinq pays les plus touchés par le chomâge dans l'Union Européenne

 

« S'organiser et lutter pour un emploi stable avec des droits. Des mesures immédiates pour les chômeurs. Lutter pour une société sans chômage, sans exploitation, sans capitalistes. La réponse, c'est le socialisme. »grece_peuples_d_europe_soulevez_vous_2-a4cf4.jpg

 

Travailleur, chômeur,



Les Partis communistes et ouvriers des pays d'Europe qui sont le plus touchés par le chômage : l'Espagne, la Grèce, la Lituanie, la Lettonie et l'Irlande te lancent un appel à la lutte et à l'organisation.



Nous nous adressons aux 24 millions de chômeurs « officiels » au sein de l'Union européenne, particulièrement aux chômeurs de longue durée, aux jeunes chômeurs et aux femmes qui sont les plus durement touchés.



Nous nous adressons à tous ceux qui ne sont pas comptés dans les statistiques officielles, mais connaissent ce cauchemar que constitue le chômage.



Nous nous adressons aux travailleurs indépendants, aux intérimaires, aux travailleurs sans sécurité sociale, à ceux qui travaillent à temps partiel avec des horaires flexibles, avec des contrats individuels, avec des contrats à la pièce, qui subissent le chantage patronal, qui doivent faire face au risque du licenciement et du chômage.



Nous nous adressons à tous ceux qui sont contraints au travail forcé non-rémunéré sous prétexte d'un retour au travail ; ceux privés de leurs droits à des indemnités de licenciement face à des patrons plaidant l' « incapacité à payer » ; les travailleurs en grève et engagés dans des occupations et des sit-ins pour défendre leurs emplois et leurs droits.



Nous nous adressons aux agriculteurs qui sont écrasés, les petits travailleurs indépendants qui ont été contraints de fermer boutique sous les assauts des monopoles, la ligne politique anti-populaire d'austérité qui s'en prend aux familles ouvrières et populaires.



Vous tous, comme pour tout travailleur aujourd'hui, comprenez mieux que quiconque que cette « jungle » du travail se développe et devient une loi générale que, rapidement ou lentement, le grand capital, ses gouvernements, et l'UE cherchent à imposer sur chaque lieu de travail. Il n'y a pas de temps à perdre.



Dans les pays où nos partis opèrent, l'Espagne, la Grèce, la Lituanie, la Lettonie et l'Irlande, le chômage a atteint des niveaux très dangereux. La classe bourgeoise dans chaque pays et l'alliance prédatrice de l'UE dans son ensemble, ont déclaré la guerre à la classe ouvrière et aux couches populaires. La crise économique capitaliste conduit à de nouvelles mesures qui s'attaquent à tout ce qu'avait épargné l'offensive anti-populaire dans la période précédente, en particulier après le Traité de Maastricht.



Dans cette dure réalité, une poignée de ploutocrates a réalisé des profits fabuleux. Et pourtant ils exigent de nouvelles mesures. Leur crise n'est pas une crise de la dette, c'est une crise capitaliste dont l'origine est une crise de sur-accumulation de capital.



Pour surmonter la crise dans les intérêts du capital, les industriels, les banquiers et les autres fractions de la ploutocratie avec leurs représentants politiques imposent des mesures brutales afin de faire encore baisser le prix de la force de travail, poussant ainsi de nouveaux travailleurs vers le chômage.



Dans cette situation, la résistance populaire à ces mesures brutales a été entravée par des éléments au sein du mouvement ouvrier et syndical qui, ayant accepté depuis longtemps la logique et l'idéologie du capitalisme, prétendent désormais qu'il n'y a pas d'autre choix que de succomber à l'offensive du capital.



La voie à suivre est celle qui consiste à rallier les travailleurs et leurs familles à des luttes populaires sur des bases de classe, avec une stratégie qui défende les intérêts. Les partis communistes et ouvriers doivent être au cœur de ce processus.



Lutter avec les forces de classe, lutter avec les partis communistes et ouvriers.



Organisez-vous dans vos syndicats et sur vos lieux de travail. Contribuez au développement des actions. C'est dans ce sens que la classe ouvrière doit se renforcer.



Exigez des mesures immédiates pour la protection des chômeurs :



  • - des allocations chômage décentes pour tous les chômeurs;

  • - une couverture santé médicale et pharmaceutique générale comprise dans la sécurité sociale:

  • - gel des emprunts et des hypothèques ;



Le chômage n'est pas un phénomène naturel. Il se développe au sein d'un système capitaliste qui se caractérise par l'anarchie dans la production, par l'exploitation.



Seule une économie socialiste, c'est-à-dire une économie centrale planifiée qui sera basée sur le pouvoir populaire et la socialisation des moyens de production peuvent garantir le droit au travail pour tous.



C'est ce qui s'est produit en Union soviétique et dans d'autres pays socialistes, et il s'agit d'un acquis historique et une des nombreuses réalisations des pays socialistes.



Nos partis lancent un appel à la lutte quotidienne, à la lutte pour l'abolition de l'exploitation de l'homme par l'homme, pour une société sans chômage, pour le socialisme qui peut seul satisfaire les besoins du peuple.

 

 

 

Source : http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

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19 mars 2011 6 19 /03 /mars /2011 10:29

 

Ben Ali et Moubarak étaient des dictateurs féroces qui opprimaient leurs peuples et ça ne posait de problème à personne (bien au contraire !) à l’Élysée, à l’Union européenne, au FMI, à l’ONU ou à la Maison Blanche. En ce moment même, les Saoudiens massacrent à tour de bras à Bahreïn un peuple qui veut vivre libre et souverain et ça ne pose toujours de problème à personne dans les hautes sphères.

L’ancienne ministre des Affaires étrangères proposait le savoir-faire des forces françaises en matière de sécurité pour mater la révolution du peuple tunisien... Aujourd’hui le gouvernement se découvre une soudaine passion pour la liberté et le soutien aux révolutions ?


Hélas, c’est une sinistre blague ! Après avoir armé, soutenu, défendu, vanté, caressé, gavé le colonel Kadhafi, les Occidentaux ne voient plus le vieux dictateur comme le bon cheval pour piller les énormes ressources en hydrocarbures (pétrole, gaz) du pays. Kadhafi ne tient plus son pays : l’extraction d’hydrocarbures est malmenée par cette révolution longue et difficile. Qui veut le pétrole veut au plus vite la fin de la révolution, quelle qu’en soit l’issue. Le plus facile leur semble sans doute d’en finir avec Kadhafi. Comment expliquer autrement qu’il ait fallu attendre si longtemps pour que l’ONU prenne position ? La situation n’est devenue un problème qu’à partir du moment où elle a bloqué l’économie pétrolière durablement.


La justification apportée ce matin par le porte-parole du gouvernement François Baroin sonne comme une sorte d’aveu. Parlant au conditionnel de possibles bombardements « dans quelques heures », il a précisé sur RTL qu’il ne s’agissait pas d’occuper la Libye mais d’aider le mouvement de révolte à prendre le dessus sur les forces de Mouammar Kadhafi.

S’il tient tant à se justifier, c’est bien pour dissimuler les véritables intentions de cet aventurisme guerrier.

Après « la guerre préventive », voici venu le temps de la « guerre solidaire ».

On nous rejoue l’interminable et horrible chansonnette de l’impérialisme que connaissait déjà Anatole France : on croit mourir pour la liberté ; on meurt pour les industriels. La chanson du capitalisme tout simplement qui, comme disait Jaurès, porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage. Les frappes ne sont jamais « chirurgicales » ni les dommages « collatéraux ». A la fin, c’est toujours le peuple qui meurt.


Nous réitérons notre pleine solidarité avec l’opposition au régime de Tripoli qui doit garder la pleine maîtrise de ses choix.

Celui qui vient d’être fait par la France et ses alliés est le premier pas vers la logique du pire.

 


 

 

NON A L'ATTAQUE IMPERIALISTE !

NON A L'INGERENCE OCCIDENTALE !

SOLIDARITE AVEC LE PEUPLE LYBIEN !

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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 22:00

http://www.editoweb.eu/nicolas_maury/photo/art/default/2727115-3859108.jpg?v=1298811751

 

 

 

 

Afin d'apporter un éclairage au coeur de la révolution, nous mettons ici en ligne cette Interview de Hamma Hammami, porte-parole du Parti Communiste des Ouvriers de Tunisie qui a du choisir de vivre de longues années dans la clandestinité sous le régime de Ben Ali mais qui a malgré tout dû purger des peines de prison d'ordre politique pour sa participation à des actions "subversives".

 

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Les révolutions et grandes manifestations dans le monde arabe font souffler un vent d’optimisme dans le monde entier. Que signifie, pour vous, ce mouvement qui a démarré dans votre pays ?

Hamma Hammami.
C’est une grande révolution, que ce soit au niveau des pays arabes ou d’autres pays de notre région. D’autres peuples peuvent tirer de cette révolution quelques leçons.


D’abord, le peuple tunisien a fait cette révolution en s’appuyant sur ses propres forces. Dans beaucoup de pays arabes, des gens prétendaient qu’on ne pouvait pas faire de révolution contre des dictatures comme celle de Ben Ali sans le soutien de la France, des États-Unis ou d’autres forces étrangères. Notre peuple a montré qu’en s’appuyant sur ses propres forces, on peut déposer un dictateur comme Ben Ali, fort d’un appareil sécuritaire gigantesque.

Ensuite, le peuple tunisien a fait cette révolution dans une unité presque totale. Pendant plus d’un mois, on n’a pas entendu un seul mot d’ordre religieux, qui aurait pu diviser le peuple tunisien. Le peuple tunisien s’est uni autour de ses aspirations démocratiques, économiques et sociales.

 

Pour vous, cette révolution n’est pas finie. Pourquoi ?

Hamma Hammami.
La révolution est encore toujours en cours. Elle n’a pas encore vraiment réalisé ses buts démocratiques et sociaux. Elle a vaincu un dictateur, mais elle n’a pas encore vaincu la dictature. La police politique, pilier principal de la dictature, est encore toujours là et très active d’ailleurs. Le parlement est toujours là. C’est un parlement fantoche car il fallait l’accord de Ben Ali pour pouvoir y sièger. Le président par intérim est un membre du parti de Ben Ali, très proche de lui. Le gouvernement est toujours dirigé par le premier ministre de Ben Ali, Mohammed Ghannouchi, et ses ministres viennent du même entourage. Les hauts responsables, corrompus, détiennent toujours leurs postes. La Constitution a rendu possible la dictature, elle est encore inchangée. La dictature a fait passer d’innombrables lois anti-démocratiques et antisociales pour se protéger et elles sont encore toutes en vigueur. Aux mains du gouvernement actuel, toutes ces lois et institutions peuvent à nouveau être utilisées contre le peuple. Le régime de Ben Ali est donc encore toujours en place.


C’est pour cela que le mouvement populaire continue, malgré les promesses du gouvernement actuel. Il exige la dissolution de l’actuel gouvernement. Il refuse des gouvernements « remaniés » comme celui qu’on a maintenant. L’ancien parti au pouvoir, le RCD (Rassemblement Constitutionnel Démocratique, qui était jusqu’au 18 janvier dernier encore membre de l’Internationale Socialiste, NdlR), doit être réellement dissous.
Non, on ne peut donc pas dire que la révolution soit terminée. Elle n’a pas encore vaincu les forces réactionnaires. Elles sont toujours là, mais affaiblies. On doit continuer cette révolution avec grande détermination, mais aussi avec beaucoup de sens tactique pour préserver l’unité du peuple tunisien et ne pas tomber dans des divisions qui pourraient avoir des répercussions très négatives sur la marche de cette révolution, que les peuples du monde arabe regardent avec beaucoup d’espoir.

 

Certains présentent la révolution en Tunisie comme un événement spontané...

Hamma Hammami.
C’est faux. Ils le disent pour discréditer et nier, au cours de ces dernières années, le rôle des forces révolutionnaires et progressistes dans l’opposition. C’est une manière aussi de dire qu’il faut chercher une issue à cette révolution avec l’ancien parti au pouvoir, que les hommes politiques traditionnels sont obligés de reprendre la direction d’un mouvement qui n’en a pas. Ce mouvement n’était spontané que dans la mesure où il n’était pas organisé au niveau national. Il n’avait pas une direction unique, un programme commun. Mais ça ne veut pas dire absence de conscience et absence d’organisation.


La conscience existe, car les acteurs de ce mouvement sont avant tout des militants de gauche, des progressistes, des syndicalistes, des militants des droits humains. Ce sont des jeunes diplômés chômeurs qui appartiennent au mouvement étudiant. Notre parti est là, nos forces sont présentes. Les islamistes, par contre, n’ont pas vraiment participé. C’est pour cela que, dans cette révolution, il n’y a aucun mot d’ordre religieux. Même si politiquement, les islamistes ont soutenu le mouvement.

Au niveau de l’organisation, les militants se sont très vite organisés en comités. Dès le premier jour de cette révolution, il y a eu dans certains villages un vide de pouvoir réel. Ensemble avec les démocrates, nous avons alors appelé les gens à s’organiser. Ce qu’ils ont fait dans les villages et dans les régions, parfois dans des assemblées, qui s’appellent « assemblées populaires » ou « assemblées de sauvegarde de la révolution », parfois en comités ou en ligues, cela dépend. Ici à Tunis, les gens se sont organisés en comités populaires ou comités de quartier. Ils ont choisi leurs dirigeants parmi les militants les plus actifs au cours de cette révolution. La structuration est encore faible et embryonnaire. Il n’y a pas encore de véritable centralisation au niveau national. Mais, petit à petit, ces comités se sont transformés en comités qui discutent de la situation et de l’avenir, et de ce que la population peut faire.

 

Le Front du 14 janvier s’est constitué il y a quelques semaines. Qui y retrouve-t-on ? Quel est son programme ou que revendique-t-il ?

Hamma Hammami.
Au niveau politique, la gauche est parvenue à se rassembler dans un front qui s’appelle le « Front du 14 janvier » en référence au jour de la fuite de Ben Ali. La gauche a un poids indéniable dans notre pays. Que ce soit au niveau politique ou syndical, au niveau de la jeunesse ou du mouvement des femmes, au niveau des droits humains ou du mouvement culturel. Ce front s’est rassemblé autour des mots d’ordre et revendications populaires. On y trouve donc la revendication de dissolution du gouvernement, la dissolution du parti au pouvoir. Le Front revendique aussi la formation d’un gouvernement provisoire, constitué par des éléments qui n’ont rien à voir avec le régime de Ben Ali, son parti, la dictature. Ce gouvernement provisoire aurait pour tâche essentielle la préparation d’élections pour une Assemblée Constituante. C’est celle-ci qui devra rédiger la Constitution, les institutions, les lois fondamentales d’une République Populaire Démocratique à laquelle aspire le peuple tunisien.


Nous sommes aussi unis autour d’une plateforme économique et sociale, car nous considérons que la dictature était liée à une base économique et sociale, une bourgeoisie compradore (bourgeoisie tirant sa fortune de ses liens avec les multinationales étrangères, NdlR) qui pille la Tunisie en collaboration avec des sociétés et entreprises françaises, italiennes, espagnoles, portugaises, belges. Nous voulons non seulement une démocratie politique mais aussi une démocratie sociale, parce que nous considérons que la révolution actuelle est une révolution démocratique et nationale, une révolution populaire qui doit préparer des changements fondamentaux pour toute la société tunisienne dans l’avenir.

Le Front du 14 janvier a tenu le samedi 12 février son premier grand meeting public au Palais des Congrès de Tunis. Avec une grande réussite, qui dépassait de loin nos attentes. La mobilisation n’a pris qu’à peine trois à quatre jours. Plus de 8 000 personnes étaient réunies, beaucoup n’ont pas su entrer. Du jamais vu.

 

Le 11 février, un comité beaucoup plus large s’est constitué.

Hamma Hammami
. Oui, une réunion au siège du Conseil National des Avocats a rassemblé les représentants de 28 organisations. Presque toute l’opposition à Ben Ali, sauf deux partis qui sont entrés dans le gouvernement de Ghannouchi. Hormis les 10 organisations du Front du 14 janvier, il s’agit de la centrale syndicale unique UGTT, du parti islamiste Ennadha, des Associations des Avocats, des Ecrivains, des Journalistes, de l’Union des Étudiants Tunisiens et d’autres encore. Tous sont d’accord sur des propositions concernant la fondation d’un « Conseil National pour la Sauvegarde de la Révolution ». La plateforme ne va pas aussi loin que le Front du 14 janvier, puisqu’elle ne demande pas la dissolution de ce gouvernement. Certaines forces comme l’UGTT ont accepté ce gouvernement. Mais les 28 signataires exigent que ce « Conseil National » ait un pouvoir de décision concernant toutes les lois et mesures en préparation des nouvelles élections, afin de garantir qu’elles seront vraiment démocratiques et se dérouleront dans la liberté totale. Ils réclament le droit de surveillance de toutes les décisions du gouvernement et l’obligation de soumettre pour approbation au Conseil National toutes les nominations à des hautes fonctions. Les signataires appellent la population de toutes les régions et localités à former des Comités de Sauvegarde de la Révolution et l’UGTT met tous ses locaux à leur disposition. Ces Comités seront représentés dans le Conseil National.

 

Vous rassemblez là les différentes classes et couches de la population qui étaient et sont en opposition à la dictature. Cette démarche correspond au caractère de cette révolution, que vous appelez nationale et démocratique, pourquoi ?

Hamma Hammami.
Depuis Hannibal (général de Carthage, ancêtre de la Tunisie, dans l’Antiquité, NdlR), ce pays n’a jamais connu de démocratie. Ni les paysans, ni les petits commerçants, ni les artisans ou petits producteurs, ni les professeurs ou instituteurs. Tout ce monde aspire avant tout à la démocratie, ensemble avec les ouvriers. Il faut en être conscient.


Nous essayons d’unir le peuple autour d’une seule tâche : en finir avec la dictature. Nous essayons d’éviter toute divergence parmi les forces populaires, ce qui pourrait être exploité par la réaction. On s’est mis d’accord avec les islamistes et avec les autres forces pour préserver cette unité du peuple tunisien et ne pas tomber dans des luttes partisanes.

Mais cette révolution est aussi nationale. Les gens se rendent compte que l’élite bourgeoise corrompue est de nature compradore, qui pille notre pays au profit de sociétés étrangères. Celles-ci cherchent à produire à bon marché pour exporter ces produits vers leurs marchés, non pas pour satisfaire les besoins de la société tunisienne. L’ingérence des puissances européennes et américaines provient entre autres de ce qu’elles veulent à tout prix protéger leurs multinationales. Nous avons besoin d’un plan d’industrialisation en fonction des besoins de notre peuple. C’est cela que les gens réclament. Le Front du 14 janvier revendique la construction d’une économie nationale au service du peuple où les secteurs vitaux et stratégiques sont sous la supervision de l’État.

 

Vous êtes porte-parole d’un parti communiste. Qu’en est-il d’une perspective socialiste en Tunisie ?

Hamma Hammami.
Une révolution socialiste n’est pas à l’ordre du jour aujourd’hui. Oui, en tant que marxistes nous estimons qu’en définitive, il faudra passer au socialisme. Ce sera nécessaire pour ne pas être pris dans le filet du capitalisme mondial qui est tenu par des grandes multinationales américaines et autres. Ce sera aussi la seule façon de mettre fin à l’exploitation de l’homme par l’homme. Mais cette façon de voir les choses n’est pas encore partagée largement du tout ici. Nous ne pouvons pas marcher trop vite.


Il faut tenir compte des rapports de force politiques. La classe ouvrière est en retard sur le plan de la conscience et d’organisation. Le mouvement communiste est encore assez faible dans notre pays, même s’il progresse beaucoup. Les autres classes sont assez présentes par l’intermédiaire du camp libéral, du camp islamiste... Il ne faut donc pas faire de faux pas.

A travers cette révolution, des premiers jalons du socialisme peuvent néanmoins être établis au niveau économique. Ainsi, nous sommes pour la nationalisation des grandes entreprises au profit des travailleurs. Comme dit plus haut, cela s’impose déjà d’un point de vue du recouvrement de notre indépendance. Nous n’allons pas nationaliser pour que cela profite à une bourgeoisie d’État (une classe qui s’enrichirait à la tête du nouvel État, NdlR). La classe ouvrière doit pouvoir diriger ces entreprises d’une manière démocratique.

Mais cela ne vaut pas pour tous les secteurs de l’économie. Nous effraierions les petits commerçants, les artisans, les petits patrons des nombreux ateliers que compte notre pays, nous les monterions contre la révolution.

Et, surtout, il faut penser aux paysans. La paysannerie chez nous est très diversifiée. Elle n’est pas organisée et elle accuse en général un très grand retard au niveau de la conscience. Quelques régions sont plus avancées, là où il y a des ouvriers agricoles, qui sont parfois devenus des paysans pauvres. Ils ont reçu des lopins de terre, mais ne les travaillent pas par manque de moyens. Ceux-là verront eux-mêmes la collectivisation comme une issue positive. Mais il y a aussi des régions où les paysans réclament depuis des décennies la terre que de grands capitalistes leur ont confisquée mais qu’ils travaillent néanmoins. Parler de collectivisation, cela leur rappellerait toute de suite le pillage de leurs terres au cours des années 60. A notre avis, on pourra passer de façon graduelle et diversifiée au socialisme, tout en maintenant l’unité la plus grande du peuple et dans la mesure où son expérience le mène à en voir l’utilité et la nécessité. Il n’y a pas de schéma unique.  
"Mais il y a un but unique, le socialisme."

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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 19:40

http://humanite.fr/sites/default/files/imagecache/une_article_horizontal/tunis_0.jpg

 

La JC soutient les combats pour la Liberté et la Justice Sociale de tous les Peuples. C'est pourquoi notre organisation a décidé de devenir signataire de ce texte signé par nombre d'autres organisations politiques, syndicats et associations.

 

 

 

JOURNÉE INTERNATIONALE DE SOUTIEN
AUX LUTTES
POPULAIRES TUNISIENNES

Depuis le 17 décembre 2010 a démarré un mouvement de protestation, en Tunisie, contre les conditions de vie, se sont d’importantes manifestations de jeunes chômeurs, de précaires et de travailleurs, de syndicats qui sont descenduEs dans la rue. De nombreuses villes des alentours de Sidi Bouzid ont rejoint le mouvement dans un premier temps, puis des villes du nord au sud du pays jusqu’à, Tunis la capitale, ont donné à ce mouvement un caractère de ras-le-bol généralisé contre le chômage, la cherté de la vie, la corruption, l’injustice des politiques sociales et économiques qui se sont étendues à toutes les régions de la Tunisie. Les slogans les plus répandus y mettent en cause directement la légitimité du pouvoir et de l’administration. 

Nous signataires :

§  Affirmons notre solidarité sans faille avec le formidable mouvement de contestation que connait la Tunisie ainsi qu'avec les mots d'ordre de la révolte initiée à Sidi Bouzid;

§  Dénonçons l'attitude du pouvoir qui répond aux Tunisiennes et aux Tunisiens par les balles, les arrestations, l'intimidation et la répression.

§  Appelons à la libération immédiate et à l'arrêt des poursuites à l'encontre de tous les emprisonnés de ce mouvement comme de ceux qui l’ont précédé, notamment celui des révoltés du bassin minier de Gafsa, ainsi que les étudiants emprisonnés en raison de leur activité syndicale.

§  Réclamons que les responsables de la répression, des violences à l'encontre de la population qui ont causé la mort et des blessures graves parmi les manifestants soient traduits en justice.

§  Appelons à une mobilisation nationale et internationale d'ampleur en soutien à la révolte du peuple tunisien initiée par les habitants de Sidi Bouzid.

§  Exigeons une répartition des richesses et contre la corruption et le népotisme.

§  Restons mobiliser et vigilants pour soutenir toutes les victimes de la répression, et faire échec à l'entreprise de criminalisation de la contestation,

§  Dénonçons les agressions qui visent les syndicalistes, les avocats, les média indépendants du pouvoir, les associations et partis solidaires de la révolte tunisienne.

Nous appelons tous les démocrates et les épris de justice à manifester leur solidarité avec le peuple tunisien dans ces combats pour la liberté, la justice et la démocratie.

 

Depuis l'écriture de ce texte, le sang de nombre de Tunisiens a coulé : on parlerait en effet de plus de 30 morts, bilan qui s'alourdirait chaque jour. La Police Tunisienne, véritable milice du pouvoir dictatorial de Ben Ali, a en effet tiré sur les manifestants qui ont repondu à coups de pierres et de bouteilles dans nombre de villes du pays. Ajoutons à ça les nombreuses arrestations sommaires se soldant par un tabassage en règle et nous avons une idée du niveau de désordre qui règne dans le pays. Le Peuple Tunisien est en colère. et sa colère est légitime. Le pouvoir de Ben Ali est en effet total, allant jusqu'à censurer l'Internet et à interdire l'accès aux sites de dissidents !

 

Mais quand la misère est totale, que le Peuple en a marre que la clique de Capitalistes amis  Ben Ali s'enrichisse sur le dos des Tunisiens, il se soulève et résiste à la dictature ! Ceci est une lutte des classes. Les gens n'ont plus peur, même malgré les morts. Ils ont décidé de ne plus se laisser faire et de battre le pavé, résister. Des rassemblements dans toute la France et toute l'Europe soutiennent ce Peuple en lutte, lutte qui prend de plus en plus une tournue révolutionnaire. Soulignons aussi le fait que ce combat est un combat tout à fait laïc n'ayant pas été récupéré pour une quelconque religion.

 

CE COMBAT EST LE COMBAT DU PEUPLE TUNISIEN ET LE RESTERA !

 

Les regards de ceux qui croient en une alternative au capitalisme sont tournés vers la Tunisie et nous ne pouvons que les soutenir.

 

A TUNIS COMME A PARIS, DETRUISONS LE CAPITALISME ! NOTRE PAIX C'EST LEUR VICTOIRE !

 

SOLIDARITE ! BATISSONS LE SOCIALISME PARTOUT OÙ LE CAPITALISME DOMINE !


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26 juillet 2010 1 26 /07 /juillet /2010 19:44

Alors qu'il y a un an, 4 militans de notre Section étaient partis en voyage de solidarité pour les 50 ans de la Révolution Cubaine et avait l'honneur d'assister aux festivités de la fête nationale à La Havane, nous relayons ici un article sur l'hymne du mouvement du 26 Juillet.

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Le 26 Juillet 1953 date de la fête nationale à Cuba
TRIUNFO DE LA REVOLUCION CUBANA : L'Hymne du 26 Juillet
Les Cubains de tout âge reconnaissent aujourd’hui dans l’Hymne du 26 juillet un chant ayant une place à part dans l’histoire de ce pays des Caraïbes dont les habitants entonnent ou fredonnent ses paroles dans les moments patriotiques.

Voilà 57 ans, le leader de la Révolution, Fidel Castro, demanda à Agustin Diaz Cartaya de créer ce chant pour accompagner les assaillants des casernes Moncada et Carlos Manuel de Cespedes. Menée par environ 165 jeunes, cette action commença la lutte contre la dictature de Fulgencio Batista qui se termina 5 ans 5 mois et 5 jours après par le triomphe révolutionnaire du 1° janvier 1959.

Diaz Cartaya affirma à Prensa Latina qu’alors, il se surprit lui-même mais aussi qu’il avait éprouvé une grande fierté en obtenant deux choses très importantes : « L’une d’elle, précisa-t-il, fut d’être accepté dans le Mouvement et l’autre de devenir l’auteur de « l’Hymne du 26 juillet », nom définitif de ce qui était initialement intitulé « Marche de la Liberté ».

TRIUNFO DE LA REVOLUCION CUBANA : L'Hymne du 26 Juillet
D’après les historiens et les amis de la plus grande des Antilles, ce chant dépassa les frontières cubaines et prit un caractère universel. Après les assauts et prisonnier avec ses camarades d’idées et d’armes, Diaz Cartaya changea une strophe à partir d’une observation de Fidel Castro qui écrivit
dans une note…et à Thompson (pseudonyme de l’auteur) qu’il se souvienne du sang versé.

A partir de cette suggestion, il écrivit alors : « Le sang qui a été versé dans la province d’Oriente, nous ne devons pas l’oublier et pour cela, nous devons être unis, nous souvenant de ceux qui sont morts » et il substitua cela à un des passages originaux.

Des années plus tard, mis en musique par Carlos Faxas et d’autres camarades de Radio Cadena Habana, en février 1957, l’Hymne du 26 juillet fut à nouveau modifié comme en témoigne son créateur. Le mot « oriente » (dans la strophe indiquée) fut remplacé par Cuba pour éviter la régionalisation, indique aussi le père de la Marche d’Amérique Latine.

En accord avec des révolutionnaires connus, cet hymne fut présent dans les prisons, les actions clandestines, les combats et de nombreux épisodes héroïques. Peut-être le plus connu est-il celui d’une visite de Batista à la prison modèle de l’Ile des Pins (aujourd’hui « Ile de la Jeunesse »). Ceux que l’on appelait les Moncadistes l’entonnèrent avec force pour qu’il soit impossible au tyran de ne pas l’écouter. Depuis les débuts de Radio Rebelde, créée par le légendaire guérilléro argentin cubain Ernesto Che Guevara le 24 février 1958 dans la Sierra Maestra, l’hymne fut chanté entre les émissions.

Traduit dans plusieurs langues dont le russe, l’anglais, le français, le chinois et l’allemand, il devint aussi après le triomphe de la Révolution, un chant populaire au niveau national et international.

(traduction Gaston Lopez pour Cuba Si Provence - http://www.editoweb.eu/vive_cuba/ )
 

Marchando, vamos hacia un ideal
sabiendo que hemos de triunfar
en aras de paz y prosperidad
lucharemos todos por la libertad.
Adelante cubanos
que Cuba premiará nuestro heroísmo
pues somos soldados
que vamos a la Patria liberar
limpiando con fuego
que arrase con esta plaga infernal
de gobernantes indeseables
y de tiranos insaciables
que a Cuba
han hundido en el Mal.

La sangre que en Oriente se derramó
nosotros no debemos olvidar
por eso unidos hemos de estar
recordando a aquellos que muertos están.

La muerte es victoria y gloria que al fin
la historia por siempre recordará
la antorcha que airosa alumbrando va
nuestros ideales por la Libertad.

El pueblo de Cuba...
sumido en su dolor se siente herido
y se ha decidido...
hallar sin tregua una solución
que sirva de ejemplo
a ésos que no tienen compasión
y arriesgaremos decididos
por esa causa hasta la vida
¡que viva la Revolución!

en français:

Nous marchons vers un idéal
Sachant que nous devons triompher
Dans une aire de paix et de prospérité
Nous lutterons tous pour la liberté.
En avant, Cubains !
Cuba récompensera notre héroïsme
Car nous sommes des soldats
Qui vont libérer la Patrie
Nettoyant par le feu
Qui détruit cette plaie infernale
De gouvernants indésirables
Et de tyrans insatiables
Qui ont plongé Cuba
Dans le mal.
Le sang qui a coulé en Oriente
Nous ne devons pas l’oublier.
Pour cela, nous devons être unis
Nous souvenant de ceux qui sont morts.
La mort est victoire et gloire
Dont l’Histoire se souviendra toujours,
La belle torche qui éclaire
Nos idéaux de Liberté.
Le peuple de Cuba…
Plongé dans sa douleur, se sent blessé
Et a décidé…
De chercher sans trêve une solution
Qui serve d’exemple
A ceux qui n’ont aucune compassion
Et nous risquerons sans hésitations
Notre vie même pour cette cause.
Vive la Révolution !


 
(N'hésitez pas aussi à visiter le site de nos camarades de FRANCE CUBA Lille Métrople )
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