Intimidation policière
contre des jeunes communistes d'Attiches
En pleine période électorale, le collage d'affiches a toujours été un moment de « bataille » entre les membres des différents partis politiques, se suivant à la trace pour recoller l'autre au plus vite. Cependant, M. le Maire d'Attiches Luc Foutry(candidat UMP aux élections cantonales), n'a pas pris ce petit jeu habituel à la légère.
En effet, nos camarades attichois ont eu, tour à tour, droit à une visite surprise à leur domicile ou à un coup de fil de la gendarmerie. Selon ce même Maire, il semblerait que les panneaux d'affichage public soient soumis à une loi spécifiant un partage équitable entre les partis politiques. Vexé par le fait que l'on recolle sans cesse les affiches de l'UMP et sous le faux prétexte de quelques autocollants et de quelques graffs sur des murs, M. le Maire décida de porter plainte contre nos 3 camarades. C'est ainsi que V, lycéen mineur, fut convoqué sans ses parents, mis sous pression et questionné sur ses camarades, D. et P. qui, quant à eux, subirent le même traitement avec des menaces de placement en garde à vue et un « témoin » imaginaire à l'image des faits reprochés. La gendarmerie va même jusqu'à annoncer 800 euros de dégradations commises par les 3 jeunes...Il est bien évidemment inutile de rappeler que la plainte porte uniquement sur quelques autocollants et deux graffs...
Ces accusations non fondées contre nos camarades nous amènent à nous poser des questions. Où sont les preuves ? De quel droit la gendarmerie se permet-elle de convoquer des jeunes, sans leurs parents et de les menacer, sans aucun élément concret contre eux ? Et comment un Maire peut-il se rabaisser au fait de porter plainte contre ses propres citoyens, de les menacer de vive voix devant un panneau d'affichage public, simplement sous prétexte qu'ils n'ont pas la même opinion politique que lui ?
Nous ne cèderons pas à l'intimidation! Si même les élus se mettent à accuser, menacer et opprimer ceux qui font qu'ils ont justement ce pouvoir ; si les maires, représentants de leurs citoyens se mettent à les briser, il est alors légitime de se demander ce qu'il adviendra demain avec les lois liberticides tout droit sorties du camp politique de ce très cher M. le Maire.
En tant que Jeunes Communistes, nous nous opposons fermement aux accusations non fondées et aux intimidations pratiquées sur des jeunes étudiants ou lycéens, qui ne peuvent être sans lien avec les proches élections et les positionnements politiques de chacun !
Seclin.
Le 08/03/2011