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  • : MJCF, Mouvement des Jeunes Communistes de France, JC seclin, Section du Pévèle Mélantois
  • : Jc Seclin, Blog des Jeunes Communistes du pévèle et du mélantois. Construire la révolution, quotidiennement! Défendre le service public et gagner de nouveaux droits pour les Jeunes! La diversité dans l'unité ! La réflexion dans l'action ! Pour lutter, pour s'organiser, pour défendre un partage des richesses, des pouvoirs et des savoirs : Rejoins la JC !
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ARCHIVES DE L UNION DE VILLES
Voici désormais en ligne, en libre accès pour nos lecteurs, l'ensemble du matériel militant utilisé depuis la rentrée de septembre 2007.

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Radio Révolution

12 août 2011 5 12 /08 /août /2011 11:51

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Communiqué de presse de la fédération du Nord
du Mouvement des Jeunes Communistes de France
et du secteur de Lille de l’Union des Etudiants Communistes.


Lille, le 10 aout 2011.

Laurent Wauquiez, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, était en visite aujourd’hui au CROUS de Lille. Aucune rencontre avec l’ensemble des élus étudiants au conseil d’administration du CROUS n’était prévue. Afin de palier à ce manque volontaire de démocratie de la part du ministère et de la direction du CROUS; des élus étudiants ainsi que des militants communistes se sont présentés afin de pouvoir remonter leurs revendications par une lettre ouverte destinée à Laurent Wauquiez.


Quelle ne fut pas notre surprise, alors même qu’aucune action publique n’ait été constatée ni même simplement entamée par nos militants, qu’un important détachement des forces de police en civil -qui quadrillaient les abords du batiùment du CROUS- vienne interpeller les militants présents en leur expliquant que leur présence n’était pas désirée et en les incitant « très fortement » à quitter immédiatement les lieux.


Nous communistes, nous condamnons avec force et conviction le refus total de dialogue et la mise en scène d’un semblant de démocratie par le ministère et la direction du CROUS alors même que des élus au conseil d’administration du CROUS, la présidente de la FERUL (fédération des étudiants en résidence universitaire de Lille) et le vice-président étudiant de l’université Lille 3 étaient venus présenter leurs revendications à nos cotés et se sont vu également refuser l’accès au batiment du CROUS où était présent le ministre.


Nous soutenons les revendications contenues dans la lettre ouverte rédigée par l’UNEF Lille et la FERUL qui dénonçait ce déni total de démocratie et faisait part des demandes légitimes des étudiants.

 UEC Lille
06.31.49.19.25
uec.lille@laposte.net
http://ueclille.wordpress.com

 

MJCF 59
06.48.73.96.43
MJCF59_com@yahoo.fr
http://mjcf59.org

 

 

arton399.png

Ci-dessus la lettre de l’UNEF Lille:

L’ Union Nationale des Étudiants de France
La Fédération des Étudiants en Résidence Universitaire de Lille

Université Lille 3
Domaine Universitaire du Pont de Bois
BP 60149
59653 Villeneuve d’ascq Cedex


Lille, le 10 août 2011

 A Monsieur Wauquiez, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.
A Madame Philippe, Recteur de l’Académie de Lille, A Madame Muller, Directrice du CROUS Lille,


 Mesdames, Monsieur,


C’est avec une grande surprise que nous avons pris connaissance sur le site de la Voix du Nord (http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2011/08/08/article_l-agenda-de-la-semaine.shtml), de la venue de Monsieur le Ministre Wauquiez ce mercredi 10 août, en pleines vacances universitaires. Le programme de cette venue étant : « visite d’une résidence en cours de réhabilitation et échange avec des étudiants ».


 Nous sommes en colère de constater encore une fois que la méthode choisie par la Direction du CROUS de Lille, et au delà le cabinet ministériel, quand il s’agit d’évoquer les conditions de vie des étudiants, est de ne pas associer les organisations étudiantes. D’autant plus lorsque ces dernières sont élues et siègent au CNOUS, au Conseil d’Administration du CROUS de Lille, et dans les différentes Résidences Universitaires de l’Académie. L’UNEF et la FÉRUL dénoncent le manque de considération que la Direction du CROUS manifeste à l’égard des étudiants des organisations démocratiquement élues pour représenter leurs adhérents et l’ensemble de la communauté étudiante.


 On comprend dès lors que cette occultation ne sert qu’à couvrir la mascarade organisée ce jour. Pourquoi faire semblant de croire que des étudiants rencontrés de ci de là par un Ministre, et parlant en leur seul nom individuel, permettraient de dégager de ces rencontres une quelconque « réalité de terrain » qui aurait plus de valeur que la parole des élus étudiants ayant reçu les suffrages de la communauté étudiante ? La réalité est que l’on assiste aujourd’hui à une mise en scène destinée à faire croire aux étudiants de la région et à leurs familles que tout va bien… alors que tout va de mal en pis !


C’est pourquoi l’UNEF et la FÉRUL exigent qu’au delà des visites de circonstance et des coups de publicité politique, un vrai travail soit engagé par la Direction du CROUS dans le but d’améliorer les conditions de vie et d’étude des étudiants. Ce travail ne saurait se satisfaire de simples phrases creuses, sans aucune réalisation concrète pour l’illustrer. Ainsi, nous demandons instamment que des réponses à chacune des revendications et interrogations suivantes nous soient données, par retour de courrier. Le système démocratique qui nous a vu confier nos fonctions de représentants de tous les étudiants de l’Académie ne saurait souffrir d’un silence de votre part ou d’une fin de non-recevoir.


Les revendications et points appelant réponse :

  •  François Baroin s’étant refusé cette semaine à engager le gouvernement sur le financement du 10ème mois de bourse, nous demandons à ce qu’une position publique et officielle du gouvernement soit prise afin que les étudiants sachent dès la rentrée sur quels revenus ils pourront compter. Notre volonté est de recevoir de façon pleine et entière notre 10ème mois de bourse, ou bien de construire une mobilisation étudiante à la hauteur de cet enjeu pour que cette revendication soit satisfaite.

 

  • Nous exigeons que les critères d’attribution de bourse supprimés sous l’autorité de M. le Premier Ministre Fillon (le point handicap et le point veuf/veuve) soient rétablis pour le calcul des bourses de l’année 2011-2012.

 

  • Concernant le Budget du CROUS de Lille, nous entendons alerter le Ministère sur les difficultés budgétaires structurelles du CROUS, qui ne peut fonctionner à l’équilibre tant que les dotations nationales ne prendront pas en compte les besoins réels des étudiants. Nous réclamons un budget correspondant à la demande et aux besoins des étudiants.

 

  • Ce déséquilibre a des conséquences dramatiques pour les étudiants : nous dénonçons la “gestion de pénurie” du FNAU et réclamons une augmentation de son budget. En effet, le manque de financements du FNAU met des étudiants dans des situations de précarité, de danger sanitaire, de mal logement, de malnutrition et de sur-endettement inacceptable. Pour ces deux points : que comptez-vous faire ?

 

  • Le budget alimentaire des étudiants n’a cessé d’augmenter alors que le service rendu s’est dégradé faute d’argent nécessaire. Partout en France, la politique de la restauration publique universitaire peut se résumer à : « manger moins bien et payer plus ! ». Nous réclamons que le Ministère respecte le vote du CNOUS concernant la tarification du « ticket Resto’ », c’est-à-dire qu’il n’y ait pas d’augmentation. D’ailleurs, il eut été juste que l’on retrouve une pratique historique : le retour à la parité étudiant/État du prix du ticket Resto’, et que la qualité des repas servis soient à la hauteur des exigences que les étudiants de France peuvent attendre au 21ème siècle !

 

  • Nous demandons d’avoir l’assurance que les trois rations périphériques (entrée, dessert, accompagnements, qui s’ajoutent à l’assiette principale) auxquels nous avons droit ne seront pas remis en cause à la suite d’aléas budgétaires sus-cités.

 

  • Il manque dans la Région 10 000 logements-CROUS étudiants pour répondre à la demande sociale. Le bilan de la construction de résidences publiques et de la mise en accès de logements publics et sociaux, mis en rapport à la moyenne nationale, est catastrophique. Le Schéma Directeur pluriannuel qui vient d’être discuté prévoit la destruction de 1 500 chambres universitaires ; par ailleurs, un document du Ministère des Finances nous a assuré qu’aucun budget n’était provisionné pour assurer la construction de logements publics afin de compenser les logements détruits. Nous exigeons donc que l’État réponde à ses obligations afin d’assurer aux étudiants qu’ils puissent se loger dignement : nous voulons dans un premier temps que soient construit le même nombre de logements publics que ceux qui vont être supprimés, et que les délais de construction entrent en concordance avec les dates des destruction.

 

  • Au sujet de la problématique du logement CROUS, vous n’êtes pas sans savoir qu’une grève des loyers s’est produite il y a deux ans de cela. Les réponses à ce mouvement social n’ont été que cosmétiques, et il est alors à craindre qu’une nouvelle manifestation du mécontentement voit le jour à la rentrée. En effet, nous invitons Monsieur le Ministre à se balader dans les résidences Camus, Gallois, Van der Meersch ou Robespierre pour constater simplement l’état de délabrement de certaines chambres. Un travail a été entrepris… mais qui reste gravement insuffisant. L’inspection sanitaire a déjà statué sur ces logements et elle les a considérés comme étant insalubres. Si des étudiants venaient à se pourvoir en justice contre le CROUS, celui-ci risquerait d’être astreint à dédommager les plaignants. Au vu de la situation, la réhabilitation de ces chambres, et donc le passage d’une situation illégale à une situation légale, ne doit pas se concrétiser par une augmentation du loyer de ces chambres. C’est une exigence que nous défendrons toujours. De même, la construction de nouveaux logements décents pour les étudiants ne doit pas signifier que nous sommes condamnés à voir les loyers augmenter.

 

  • Les chambres universitaires traditionnelles du parc CROUS n’ont pas évoluées depuis 40 années. Quand est-il du prix des loyers ? Il a plus que triplé ! Nous refusons donc toute augmentation des loyers alors que le service se dégrade ! Cette année encore, les étudiants vont subir une augmentation de leur loyer : nous refusons cette augmentation. Par ailleurs, et pour l’exemple, nous voulons vous signaler ce qui pourrait s’apparenter à de l’escroquerie si l’on ne pensait pas que cela n’est que le résultat d’une bévue : le CROUS Lille loue des chambres de 9 m² à la Résidence Camus au prix du « rénové » -soit 183 euros- alors que ces chambres sont strictement les mêmes que celles qui n’ont pas bénéficié de cette « rénovation », sauf si l’on a la bêtise de considérer qu’un coup de peinture tous les 7 ans et la mise à disposition d’une malheureuse plaque chauffante de 30 euros légitime une augmentation de 40 euros par mois du loyer et le titre de « rénové » ! Nous ne vous évoquerons pas les murs pourris du bâtiment 6 de la résidence Châtelet, dite “réhabilitée”, et dont les loyers, eux aussi, ont augmenté.

 

  • Enfin, nous avons constaté avec effroi que le CROUS, pour équilibrer son budget 2011, s’est servi des bénéfices qu’il a obtenu grâce aux rentrées financières des loyers CROUS ! Le taux de couverture étant au delà de 100%, nous refusons donc de payer des logements plus chers qu’ils ne coûtent au CROUS. Ainsi, la ligne budgétaire des loyers étant excédentaire pour cette année, nous exigeons que les étudiants bénéficient de cet excédent et qu’ils profitent d’une baisse générale des loyers pour 2011-2012.

Dans l’attente de vous lire, veuillez agréer, Mesdames, Monsieur, nos salutations distinguées et respectueuses.

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23 juin 2011 4 23 /06 /juin /2011 16:21
Valérie Pécresse, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche a présenté hier son projet de nouvelle Licence. Objectif affiché : réduire le taux d’échec en première année. Il s’agit en réalité de « diversifier » les types de licence, entre d’une part les licences de « renforcement » pour les étudiants en difficulté, et les filières d’excellence pour les plus aisés. L’institutionnalisation de la reproduction sociale et de l’inégalité d’accès à l’enseignement supérieur !

La mesure phare est l’institution d’un volume horaire minimum de 500h de cours chaque année. Cette mesure, dans un contexte d’aggravation de la précarité étudiante, mettrait rapidement sur la touche les étudiants qui sont contraints de se salarier pour financer leurs études, soit plus d’un étudiant sur deux, d’autant plus que le dernier rapport de l’Observatoire de la Vie Étudiante souligne déjà que plus de 40% d’entre nous se sentent totalement débordés. Ce n’est évidemment pas le soucis de la Ministre, de permettre à tous d’étudier dans de bonnes conditions, ni celui du Figaro, qui commentait l’annonce ce matin : «  Fini donc les emplois du temps (…) qualifiés de « gruyère » par les étudiants. Même s’ils laissent en contrepartie plus de place pour(...) la douceur de vivre. » (sic !)

 

Pour répondre aux besoins des entreprises, la ministre prévoit de généraliser les stages dès la première année de licence pour «  doper  » nos cursus. En réalité, loin de les doper, cette forme bien particulière de salariat permet aux entreprises de disposer de salariés sous voire même non-rémunérés, et dispense de l’embauche, dans le cadre de CDI notamment.

 

Enfin, sur les moyens mis à disposition pour l’application de cette réforme, c’est le flou total. L’embauche d’enseignants et de personnels qui est aujourd’hui plus que nécessaire n’est donc pas envisagée. Il s’agirait plutôt de « rationnaliser » les filières et les effectifs. Autrement dit, ce sont les Universités qui vont assumer le coût de cette réforme, aggravant encore les inégalités entre Universités. Pour les étudiants communistes, ces mesures ne visent qu’à amplifier les politiques libérales qui font de l’Enseignement Supérieur des lieux de reproduction sociale. Nous continuons à nous mobiliser contre ces logiques qui vident nos formations de tout contenu émancipateur, les transformant en usines à travailleurs précaires !

 

Marion Guenot

Secrétaire Nationale de l’Union des Etudiants Communistes

 

Nous, la Jeunesse Communiste du Pévèle-Mélantois, dénonçons fermement cette mesure qui apporterait encore plus d'inéquité sociale et plus d'inégalités entre les Universités. Nous dénonçons cette mesure de ségrégation sociale qui va empêcher les étudiants les moins aisés de travailler afin de financer leurs études et donc les exclure des cursus universitaires. La Droite voudrait un retour aux Universités d'avant 68 quand les études supérieures étaient réservées à "l'Elite", cette même Droite qui fait chaque jour plus de cadeaux aux riches et aux grandes entreprises ! Cette mesure n'est que logique pour les Capitalistes qui privent ainsi tout une partie de la population d'études supérieures et met encore plus en lumière les distinctions entre les classes sociales, la Bourgeoisie défendant en effet avec cette réforme ses seuls propres intérêts et leur désir de "rester entre eux" dans les Fac' et dans les postes auquels les Licences et Masters donnent accès.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 01:27

Depuis plusieurs semaines, un mouvement de grève des loyers a été entammé dans les résidences universitaires de la métropole Lilloise. Jour après jour, le mouvement prend de l'ampleur pour réclamer un réengagement de l'état dans les CROUS pour garantir des conditions d'existences dignes aux étudiants. Les étudiants communistes, branche étudiante du MJCF sont une des forces à l'initiative de ce mouvement de grève .


CROUS : Paye pas ton loyer !


La situation des Centres Régionaux des Œuvres Universitaires et Scolaires (CROUS) se dégrade années après années. Les conséquences se répercutent sur le coût des services rendus par le CROUS ainsi que sur la qualité de vie des étudiants : augmentation de 40 centimes en 7 ans du coût du ticket de restaurant universitaire (il est aujourd’hui à 2,90€), augmentation de 2.24% du loyer en 2009/2010 et d’au moins 4% pour 2010/2011, modification des critères d’attribution des bourses, insalubrité croissante des résidences universitaires...

 

« La faute à qui ? Au désengagement de l’État ! »

 

La ministre de l’enseignement supérieur, Valérie Pécresse, par le biais du CNOUS, incite les CROUS à fonctionner sur « fonds propres », c’est à dire grâce aux recettes de fonctionnement, autrement dit l’argent des étudiants. Pour résumer, l’État se désengage progressivement du CROUS, et ce dernier augmente progressivement ses tarifs.

 

Face à cela, les étudiants en résidence s’organisent collectivement en arrêtant de payer leurs loyers. L’objectif est d’obtenir un réengagement massif de l’État pour garantir un service public de qualité. Il y a actuellement plus de 400 grévistes recensés des loyers à Lille (chiffre en constante augmentation) et le mouvement tend à prendre ailleurs en France.


Face à l’urgence sociale et à la précarité grandissante, c’est un ras-le-bol général des étudiants qui se manifeste.
Quatre revendications principales émergent :


- pas d’augmentation de loyers à la rentrée 2010

- le ticket de Resto-U à 2,50€ (revenir à 50% de financement état)
- la rénovation et la construction massive de logements sociaux étudiants à bas loyers
- l’augmentation des bourses de 20% et le doublement du nombre de boursiers

 

« Nous appelons tous les étudiants en résidence universitaire à suspendre le paiement de leur loyer pour exiger un réengagement massif de l’État. »

 


Mouvement soutenu par : La Fédération des Étudiants en Résidence Universitaire de France (FERUF) de Lille, l’Union des Étudiants Communistes (UEC) et l’Union Nationale CGT-CROUS


 
Documents


affiche mob CROUS
tract appel grève
tract soutien grève
petition CROUS
Soutien à la grève
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10 février 2010 3 10 /02 /février /2010 10:23
http://img.over-blog.com/247x341/0/42/96/29//h-r-dit-.jpgL’université Paris Dauphine veut 
augmenter ses droits de scolarité L’idée était dans l’air. L’université Paris Dauphine augmente ses droits de scolarité pour les masters de gestion et celui d’économie internationale et développement. Jusqu’à cette année, les frais d’inscription s’élevaient, pour un master, à 231 euros. Désormais, ils pourront atteindre jusqu’à 4 000 euros. Cette décision, jugée par l’Unef comme « une tentative de coup de force de Dauphine », a été rendue possible par son statut de « grand établissement ». En effet, il lui permet de fixer librement les frais d’inscription sur ses diplômes.
Une université qui se transformera donc prochainement en Ghetto de Riche, prêt à reproduire les élites pour le monde de demain.
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29 mars 2009 7 29 /03 /mars /2009 21:42
Nous appelons tous les étudiants, personnels, chercheurs et enseignants chercheurs, à des manifestations dans toute la France pour exiger la satisfaction de toutes nos revendications :

- l’abrogation de la LRU
- le retrait du projet de décret sur le statut des enseignants-chercheurs et du projet de contrat doctoral,
- le retrait de l’actuel projet de réforme de la formation des enseignants et des concours, et l ouverture de négociations pour une tout autre réforme
- la restitution des emplois supprimés y compris pour les chaires -, la définition d’un plan pluriannuel de créations d emplois,
- l’arrêt du démantèlement des organismes de recherche.


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18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 09:42
Lycéens, travailleurs, étudiants : tous ensemble le 19 mars

Le 19 mars 2009 aura lieu une grande manifestation qui réunira tous les secteurs du public (Santé,administration, éducation…) et du privé.
Nous, jeunes, il est temps dedescendre dans la rue pour protester contre la précarisation de notre génération et la casse des différents services publics, notamment en matière d'éducation.

Sur la continuité du 29 janvier, les étudiants, alliés auxenseignants-chercheurs et personnels de l’université, ont entamé un mouvement de revendication. Mais pour quoi se battent-ils ? Le gouvernement a lancé l’année dernière un des processus les plus dévastateurs de réformes de l’université : la loi LRU (Libertés et responsabilités des Universités). En gros, elle favorise une certaine privatisation de toutes les universités françaises en désignant ses présidents comme PDG d’une grande entreprise où les clients seront justes des étudiants fortunés.
Le contenu des décrets de la loi LRU est sans nul doute, une attaque pour l’avenir de l’Université publique : suppression de 900 postes, dégradation de la formation des enseignants avec la masterisation des concours et la suppression des IUFM, financements des universités à la performance, multiplication des bourses au mérite à la place de celless ur critères sociaux…
Nous, étudiants en lutte, exigeons :
-Abrogation de la LRU et de l’ensemble des décrets d’application
-Arrêt des suppressions de postes dans l'Education
-Tenue d’États généraux de l’enseignement supérieur
-Arrêt des poursuites judiciaires envers les étudiants mobilisés.


vous avez également peut-être entendu que notre « cher » gouvernement propose de supprimer 13500 postes dans l’Education Nationale cette année. C’est, à terme, des suppressions de classes, voir même de filières, dans certains collèges et lycées.

Localement, au lycée Marguerite de Flandre de Gondecourt, on nous annonce 6 suppressions de postes. Le recteur a a ainsi décidé, malgré des effectifs similaires à ceux de 2006 et des classes déjà surchargées, de supprimer 149h de planning horaire et 3 classes etd emies devraient être supprimé. La JC diffuse en ce moment une pétition contre les projets néfastes de démantèlement de service public de l’enseignement. Elle appelle à une mobilisation la plus large possible. Etudiants, lycéens, tous ensemble, manifestons le 19 marsc ontre cette casse du service public de l’éducation et les projets néfastes de ce gouvernement qui reste encore sourd (et accessoirement muet en réelles propositions sociales).

Clément Boulonne
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17 mars 2009 2 17 /03 /mars /2009 09:46
Vers la fin de la «gratuité» des universités publiques?


C'est ce que sous-tend une proposition de loi déposée par 92 députés UMP en janvier sur le bureau de l’Assemblée Nationale.

Sous pretexte de favoriser l’octroi de prêts pour les étudiants, il s’agit en réalité de permettre une hausse brutale et de grande ampleur des droits d’inscriptions à l’université.

A première vue, le projet de loi consiste à permettre à l’Etat de garantir des prêts consenti par les banques aux étudiants. Ces derniers pourraient en obtenir pour des sommes importantes, et ne les rembourser qu’après avoir décroché un diplome et trouvé un emploi. Logique de la responsabilité, classique pour des libéraux. Et discours faux-cul : le système actuel ne favorise pas la démocratisation de l’enseignement supérieur. Pire, c'est sa gratuité responsable de son élitisme social. Conclusion : pour démocratiser l’enseignement supérieur, il faut que les étudiant s’endettent massivement. Ceux qui y voient une relation avec le financement public des universités publiques sont-ils des gauchistes invertébrés? (relative, rassurons les députés qui croient vivre dans un pays où faire des études ne coûte pas alors que près de la moitié des étudiants font des petits ou gros boulots) qui serait

Le texte du projet de loi est ici.


Il est assez piquant de remarquer que l’argumentation du projet de loi est un copier coller d’une étude publiée par l’EDHEC, une école de commerce privée de Lille, ainsi présentée sur son site web :


La situation budgétaire de l'Etat et la conjoncture internationale semblent cependant peu propices à des augmentations sensibles de ces dépenses. Si les priorités et le calendrier sont maintenus, une modification du mode de financement de l'enseignement supérieur doit être étudiée pour augmenter les ressources.


Cette étude milite ouvertement pour un système universitaire payant, avec prêt à remboursement conditionnel, tout en rappelant que cette dernière idée a été formulée il y a 50 ans par Friedman. Décédé en 2006, Milton Friedman est l'ancien chef de file de l'Ecole dite de Chicago qui regroupe les économistes ultra-libéraux.


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5 février 2009 4 05 /02 /février /2009 15:45
Les organisations signataires appellent l’ensemble de la population à refuser la remise en cause par le gouvernement des fondements et des principes du service public d’Enseignement supérieur.

Un de ces fondements est l’égalité de traitement entre tous les étudiants : qu’en restera t-il, si une majorité d’universités continue à être sous-dotée financièrement et si à chaque étape de son parcours l’étudiant doit prouver qu’il est « méritant » ? Qu’en restera t-il si on finance uniquement les universités « performantes » ? Un de ces principes est le lien fort et fécond entre Enseignement supérieur et Recherche : qu’en restera-t-il là aussi, si le statut des enseignants-chercheurs est remis en cause et si les organismes de Recherche sont démantelés ? Enfin, comment croire que le service public sera meilleur demain si les enseignants sont moins bien formés, moins bien préparés à l’exercice d’un métier qui ne peut se réduire à la maîtrise d’un savoir ? Pour tous ceux qui font aujourd’hui vivre le service public d’enseignement supérieur, les choix faits par le gouvernement en la matière sont une provocation.

Nous exigeons dès à présent :
=>L’annulation des suppressions de postes dans l’Enseignement supérieur et la Recherche.
=>Le retrait de critères basés sur le mérite pour toute aide sociale aux étudiants ou progression dans leur formation et la mise en place d’une politique pluriannuelle de lutte contre la précarité étudiante.
=>La remise à plat de la réforme des critères de financement des universités.
=>L’abandon du projet de modification du décret du 6 juin 1984 sur le statut des enseignants-chercheurs.
=>La reconnaissance qualifiante des 2 ans de formation à l’IUFM des futurs enseignants au lieu d’une mastérisation imposée à marche forcée qui liquide leur formation professionnelle et va exclure les étudiants les plus modestes de la possibilité de présenter les concours de l’enseignement.
=>L’annulation des baisses de postes ouverts au concours de l’enseignement pour 2009 qui relèvent d’un véritable plan social dans la fonction publique en période de crise et un plan pluriannuel de recrutements dans l’éducation.
=>L’annulation de l’accord Paris-Vatican sur la reconnaissance par la France des titres et diplômes délivrés par le Saint-Siège.

Pour les signataires de cet appel, toute réforme de l’Enseignement supérieur doit faire l’objet d’une réelle négociation avec tous les acteurs de la communauté universitaire, et doit se baser sur les fondements et les principes du service public actuel. Nous réclamons un débat national dont l’objectif serait, dans ce cadre, la construction d’un projet de transformation profonde de l’enseignement supérieur public français dans une perspective de démocratisation à laquelle la politique du gouvernement tourne aujourd’hui le dos.

Premiers signataires :  Union des étudiants communistes (UEC)  Union nationale des étudiants de France (UNEF)  Mouvement jeunes communistes de France (MJCF)  Parti communiste français (PCF)  Mouvement jeunes socialistes (MJS)  Parti socialiste (PS) *Syndicat national de l’enseignement supérieur (SNESUP)  Parti de gauche (PG)

Appel ici
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20 novembre 2008 4 20 /11 /novembre /2008 11:01



La Loi relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU) impulsée l’an dernier par Valérie Pécresse est aujourd’hui en pleine mise en oeuvre. La ministre décrivait alors cette réforme comme la mise en place d’un simple cadre technique pour accueillir de vastes plans qui amélioreraient nos conditions d’études, la qualité de nos formations et de leurs débouchés, le statut des personnels, la Recherche…

Il s’agissait en réalité de mener une bataille politique de premier ordre. La LRU n’était pas UN cadre mais LE cadre qui lui permet de mettre en place 4 plans pour en finir avec l’enseignement public et démanteler les structures de Recherche en France.

Les suites de la LRU, dans les mois qui viennent, c’est : - La concurrence entre les universités avec "l’Opération Campus", qui fait du supérieur un vaste champ de ruines où sont érigés quelques établissements d’excellence. - La casse du cadre national des diplômes (avec le mal nommé "Plan Réussite en Licence”), qui sélectionne les étudiants et individualise les parcours, détruisant toute possibilité de revendications collectives. - Une mainmise du gouvernement renforcée sur la Recherche, attentant à la liberté de recherche et mettant en péril la recherche fondamentale.


L’année dernière la ministre annonçait également “un effort sans précédent” pour le supérieur. Pendant l’été le gouvernement annonce cette année 900 suppressions de postes ! Effort sans précédent puisque depuis 15 ans, aucun gouvernement n’avait autant détruit d’emplois dans le supérieur ! Quant aux milliards promis, sachez qu’ils ne sont toujours pas programmés. Les frais d’inscription par contre ont encore augmentés cette année comme vous l’aurez constaté.


Les dangers ne concernent pas que le supérieur. Nous reviendrons pour commencer sur les attaques sur l’Ecole : à la destruction de la carte scolaire et aux 11 000 suppressions de postes viendront bientôt s’ajouter des reformes, notamment de structure, qui visent à en finir avec l’Ecole publique. La “réforme du Métier d’Enseignant” prévue par le gouvernement pourrait restreindre l’accès à la profession, diminuer la formation des professeurs et serait un nouveau pas dans la casse de la fonction publique.


Cette politique gouvernementale n’a qu’un but : servir les intérêts d’une minorité dominante en écrasant un peu plus la majorité des citoyens. Des formations moins reconnues pour une majorité d’étudiants, c’est de la main d’oeuvre employable à bas coûts sur le marché ; des milliards pour sauver les banques, des plans de rigueur pour le Service public, "faute de moyens" ! Pour conclure ce livret nous essaierons de donner à voir ce que peut être un enseignement supérieur dans lequel chacun peut s’émanciper. Construisons-le ensemble !


Livret d’analyse des réformes de l’enseignement !

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15 novembre 2008 6 15 /11 /novembre /2008 15:05
Le tract 4 pages d'analyse globale du CUPRE

Voici le tract 4 pages d'analyse globale de la situation. Il permet de bien comprendre de où découle les revendications du CUPRE. (collectif universitaire pour un réengagement de l'Etat, où sont impliqués les étudiants communistes.)


Le fichier PDF est de meilleur qualité.


Le tract en format JPG


4p_CUPRE   4p_CUPRE2   4p_CUPRE3   4p_CUPRE4


Le tract en format PDF :


4p_CUPRE


Les affiches de campagne

Ces affiches sont à coller sans modération ! Recouvrez vos universités et vos CROUS !

Format JPG :

En noir et blanc

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En couleur

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Format PDF :

En noir et blanc

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En couleur

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