Ce multimillionnaire, s'étrangle de nos salaires "trop élevés", et qualifie ces travailleurs, de "soi-disant ouvriers", termine sa lettre par un bras d'honneur avec le sourire. Si ce n'est grâce aux ouvriers, on se demande comment se fabriquent les 23.000 pneus de tourisme et plus de 1.000 pneus agricoles chaque jour ayant, entre autres choses permis à Goodyear d'enregistrer un milliard de bénéfices en 2012. Cet argent qui engraisse directement son patron et ses actionnaires, est même confisqué au ré-investissement dans l'usine !
Je renouvelle mon soutien à ces salariés (voir ici le communiqué Goodyear) et rappelle que l'entreprise n'est en difficulté que parce que cette bande de patrons voyons, préfère, comme il le dit lui-même : "acheter un fabricant de pneus chinois ou indien, payer moins d'un euro l'heure de salaire et exporter tous les pneus dont la France a besoin." Ce qui n'empêche pas ensuite l'auteur de cette lettre, d'exacerber le racisme depuis les états-unis pour promouvoir "l'acheter américain".
Un soi-disant honnête homme...
Nordine Idir, secrétaire général du MJCF