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  • : MJCF, Mouvement des Jeunes Communistes de France, JC seclin, Section du Pévèle Mélantois
  • : Jc Seclin, Blog des Jeunes Communistes du pévèle et du mélantois. Construire la révolution, quotidiennement! Défendre le service public et gagner de nouveaux droits pour les Jeunes! La diversité dans l'unité ! La réflexion dans l'action ! Pour lutter, pour s'organiser, pour défendre un partage des richesses, des pouvoirs et des savoirs : Rejoins la JC !
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Matériel Militant

ARCHIVES DE L UNION DE VILLES
Voici désormais en ligne, en libre accès pour nos lecteurs, l'ensemble du matériel militant utilisé depuis la rentrée de septembre 2007.

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Radio Révolution

16 novembre 2007 5 16 /11 /novembre /2007 22:02
Communiqué de presse 
Union des Etudiants Communistes.

Un gouvernement sourd aux revendications des étudiants

 

Le gouvernement s'enferme dans sa surdité face aux revendications des étudiants. Valérie Pécresse déclare : « Cette autonomie n'est pas un désinvestissement de l'État. Elle va s'accompagner d'un investissement jamais vu de l'État dans l'université. »

François Fillon affirme pour sa part : « Quand j'entends des étudiants dire que la réforme sur l'autonomie des universités qui a été votée cet été (...) conduirait à la privatisation, à la sélection ou à l'augmentation des droits d'inscription, je dis c'est faux! ».

Pourtant, les faits sont là :

  • =>Le budget pour l'enseignement supérieur présenté par le gouvernement est le premier depuis 15 ans à ne pas prévoir de création de poste. Au contraire, la diminution des places aux concours de l'enseignement augure des suppressions futures. Sur les 1,8 milliards d'« augmentation » annoncés, pas un sou n'ira aux universités : 450 millionssont consacrés à l’augmentation des exonérations d’impôts, 470 financent les retraites des personnels, 329 sont attribués aux programmes de rénovation des bâtiments déjà prévus et 391 s’évaporent dans l’inflation. Comment alors nier le désengagement financier de l'État ?

  • =>La loi prévoit effectivement une augmentation de la part des « représentants des entreprises » aux conseils d'administration qui peut atteindre 10 points ; de plus, les universités ont la possibilité de faire appel à des fonds privés, par le biais de fondations, sans aucun contrôle : les entreprises auront ainsi un pouvoir de pression sur les politiques universitaires. Comment alors nier une dérive vers la privatisation ?

  • =>Dans les autres pays de l'Union européenne qui ont mis en œuvre des réformes similaires, à moyen terme, les frais d'inscription à l'université ont considérablement augmenté ; d'ailleurs, les rapports qui inspirent cette réforme (comme le « Pacte pour une nouvelle université ») prévoient un financement des universités provenant pour quart des étudiants. Comment alors nier une future augmentation des frais d'inscription ?

  • =>La loi stipule que l'accès à l'université est conditionné à une préinscription. Celle-ci est l'occasion pour les universités de faire pression sur les étudiants pour qu'ils ne s'inscrivent pas dans l'établissement ou dans la filière de leur choix. Comment alors nier un premier pas vers la sélection ?

Que le gouvernement ne partage pas cette analyse, on s'en doute. Mais ne mérite-t-elle pas pour autant qu'un grand débat s'ouvre aujourd'hui sur les transformations à apporter au service public d'enseignement supérieur ? Les interrogations que nous soulignons ici sont celles des étudiants. Faut-il y répondre par la force, comme le fait le gouvernement, ou en prenant toute la mesure des enjeux qui en découlent ? Le gouvernement doit accepter d'abroger cette loi, votée contre l'avis de la communauté universitaire, pour engager un véritable dialogue.

 


Le 14 novembre 2007,

Igor Zamichiei
Secrétaire national de l'UEC

 

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16 novembre 2007 5 16 /11 /novembre /2007 00:01
Régimes spéciaux : une bataille décisive

Avec la décision de six syndicats de la SNCF de lancer un mouvement de grève reconductible à partir du 13 novembre, l’appel à la grève pour le 14 novembre dans le secteur de l’énergie, et la mobilisation des fonctionnaires pour le 20 novembre, la perspective s’ouvre d’une confrontation majeure entre les travailleurs de ces secteurs et le gouvernement Sarkozy-Fillon.

Pour le gouvernement, comme pour les travailleurs – tous les travailleurs, qu’ils en soient ou non conscients – l’enjeu de la lutte qui s’engage est énorme. Une défaite des grévistes et la démolition effective des « régimes spéciaux » ouvriraient la voie à une intensification de l’offensive générale contre les droits et les conditions de vie de tous les travailleurs, sans exception.

Sarkozy a clairement cherché à provoquer ce conflit. Il pense sans doute – et non sans raison – que le fait de reporter un conflit avec les bataillons les plus organisés et puissants du mouvement syndical diminuerait ses chances de l’emporter. Sa démarche est similaire à celle de Margaret Thatcher, qui avait délibérément provoqué la grève des mineurs britanniques de 1984-1985. Comme Sarkozy, Thatcher ne manquait pas de cran. Elle savait que si elle parvenait à vaincre les mineurs, elle réaliserait plus facilement ses objectifs face aux autres catégories de travailleurs. Cette stratégie s’est avérée payante. La défaite des mineurs a donné lieu, temporairement, à un certain défaitisme dans le mouvement syndical britannique. Les travailleurs se disaient : « si les mineurs n’ont pu arrêter Thatcher, quelle chance avons-nous d’y parvenir, nous autres ? » C’est pour les mêmes raisons que Sarkozy multiplie les provocations à l’encontre des cheminots. S’ils sont battus, le gouvernement passera immédiatement à l’offensive pour aller plus loin dans le démantèlement du système de retraites – au profit des assurances privées – et redoublera de férocité dans ses attaques sur les autres fronts.

Face à un tel enjeu, le devoir de chaque syndicaliste, de chaque communiste et de chaque militant socialiste – malgré la lâcheté des dirigeants du PS, qui font favorables à la suppression des régimes spéciaux – est de soulever un mouvement de solidarité active autour de cette grève. Par un immense effort collectif, montrons à ce gouvernement réactionnaire les vastes réserves d’énergie et de combativité que recèlent nos organisations et notre classe ! Une telle bataille ne laisse pas de place aux discours pusillanimes qu’on entend trop souvent dans la bouche des dirigeants syndicaux. L’ennemi est devant nous, implacable, rapace. Répondons-lui avec une vigueur et une détermination tout aussi fermes.

Selon un récent sondage TNS-Sofres, la baisse de la « côte de popularité » de Sarkozy se poursuit, malgré les efforts de toute l’industrie médiatique. Il ne recueille plus que 54% d’opinions favorables. En la matière, l’augmentation de salaire de 140% que ce champion de la « modération salariale » vient de s’octroyer n’arrangera rien, pas plus que les pratiques corrompues de ses « amis » et « frères » du MEDEF. Sa popularité descendra certainement en dessous des 50% dans les semaines à venir. Selon le même sondage, Fillon serait déjà à 44%. Le vent tourne – et pour cause. L’économie française stagne. Alors que Sarkozy promettait 4%, puis 3%, puis « au moins 2,5% » de croissance du PIB, en 2007, elle ne dépassera même pas les 2%. La balance du commerce extérieur s’est littéralement effondrée. La régression sociale s’aggrave dans tous les domaines. Le pouvoir d’achat de la masse de la population subit une érosion constante. Dans le domaine de la politique internationale, la diplomatie sarkozienne va de fiasco en fiasco, qu’il s’agisse de la menace de « guerre » contre l’Iran, aussitôt abandonnée, ou de l’affaire de l’enlèvement d’enfants tchadiens – une opération « clandestine et illégale » soutenue par la logistique de l’armée française ! La grève du 18 octobre et le débrayage massif, chez Air France, montrent la combativité grandissante des travailleurs. Les étudiants entrent en action contre la réforme universitaire. Même les magistrats et autres professionnels du système judiciaire se mobilisent contre le gouvernement.

Sarkozy a voulu se tailler l’image d’« homme fort » de la droite, mais c’est un (tout petit) géant aux pieds d’argile. Il est parfaitement possible de le battre. Les cheminots et l’ensemble des salariés du secteur public ont un pouvoir énorme. En 1995, Chirac et Juppé affichaient une détermination sans faille contre les cheminots. Mais ils ont dû capituler face à l’ampleur de la mobilisation et l’impact économique de la grève.

La Riposte n’a jamais accepté l’analyse superficielle, véhiculée par de nombreux dirigeants du PS et du PCF, selon laquelle la classe ouvrière avait « glissé vers la droite », de sorte que nous serions condamnés à traverser une longue période de réaction. Au lendemain de la défaite électorale, nous écrivions : « Sarkozy a atteint les sommets du mensonge et de l’hypocrisie. Il va, dit-il, s’occuper des pauvres, des "sans grade", des opprimés, des chômeurs, des ouvriers. Ceux qui ont cru à ce flot de promesses vont vite déchanter. Son action répondra exclusivement aux exigences de la classe capitaliste. La droite n’a d’autre objectif que de soumettre toute l’économie et toute la société à la loi du profit. Elle mènera une offensive implacable et systématique contre les acquis sociaux, contre les droits des salariés et les conditions de travail, contre les retraites et la sécurité sociale. Elle alimentera le racisme et poursuivra le harcèlement policier et administratif contre les étrangers. […] La statistique électorale cache plus qu’elle ne révèle. Le suffrage universel attribue le même poids à ce qui est inerte, stagnant et démoralisé, qu’aux forces sociales les plus conscientes et les plus militantes. Une élection est comme une photographie. Elle donne une image figée d’une société en mouvement, dans un contexte d’instabilité croissante. La conscience sociale, l’humeur des différentes classes sociales, sont des choses extrêmement mobiles, fluides. […] Loin d’être une période de "rassemblement national", les années Sarkozy seront marquées par des luttes de grande envergure, au cours desquelles se réveilleront les traditions militantes et révolutionnaires de notre classe. »

Et voilà que nous y sommes déjà ! Les changements dans l’humeur et la conscience des travailleurs – certes, de façon encore inégale et hésitante – sont une réalité palpable, que même les marchands de sondages sont obligés d’admettre. Par exemple, 85% des sondés « ne croient pas en l’efficacité de gouvernement pour lutter contre la vie chère. »

A vrai dire, l’atout principal de Sarkozy – et la source principale de sa « confiance » – résident dans la mollesse et l’ambiguïté des directions syndicales. Selon une dépêche AFP du 1er novembre : « A l’Elysée, on souligne que Xavier Bertrand, ministre des Affaires sociales, est "en première ligne des discussions avec les syndicats". Pour atténuer l’impact des grèves, il mise sur un dialogue avec certains syndicats, comme la CFDT et les conducteurs autonomes de la SNCF. » François Chérèque, qui « dirige » la CFDT de capitulation en capitulation, est parfaitement capable de trahir le mouvement aussi cyniquement qu’il l’a fait en 2003, lors de la lutte contre la réforme des retraites. Dans les heures suivant la mobilisation du 13 mai 2003, l’une des plus massives depuis 1968, Chérèque a signé la « réforme Fillon » sans même s’en référer aux fédérations syndicales. Les dirigeants de Force Ouvrière, comme d’habitude, couvrent d’un radicalisme purement verbal leur refus de passer à l’action de façon décisive. La CGT, par son implantation et sa capacité de mobilisation, constitue la force décisive dans ce conflit. Mais là encore, l’attitude équivoque et conciliante de Thibault envers la réforme des retraites et la politique du gouvernement en général – « pas d’opposition systématique, on jugera sur pièces, etc. » – n’est pas à la hauteur des enjeux.

Quand Thibault dit qu’un autre « cadrage » de la réforme permettrait d’éviter un conflit, qu’est-ce que les travailleurs sont censés comprendre ? Lorsqu’il dit que, pour lui, une réforme est nécessaire, mais qu’il faut en négocier les « modalités », il se déclare battu d’avance sur l’essentiel. Ceci explique le défaitisme et la réticence à se lancer dans la lutte d’une fraction non négligeable des salariés. « Après tout, se disent-ils, vaut-il la peine de faire une grève illimitée pour n’obtenir que quelques révisions marginales ? » Les dirigeants syndicaux s’emploient à suggérer au gouvernement un nouveau « cadrage », ce dont Sarkozy se servira éventuellement pour diviser les travailleurs et affaiblir leur résistance. Au lieu d’œuvrer pour unir l’ensemble des travailleurs du public et du privé autour d’une plateforme revendicative commune, les directions confédérales cherchent à séparer les différents « dossiers », facilitant ainsi la stratégie de division du gouvernement.

Sarkozy a dit à maintes reprises qu’il n’avait aucune intention de céder sur l’essentiel de cette contre-réforme. Dès lors, qu’y a-t-il à négocier, si ce n’est la manière dont les salariés perdraient leur retraite ? Le refus d’un cheminot CGT, à Saint-Denis, de serrer la main de Sarkozy devant les caméras de télévision, fait honneur au mouvement syndical, tout comme les propos du syndicaliste lui déclarant que « la rue » trancherait le conflit. Le mouvement syndical et l’ensemble des travailleurs ont besoin de dirigeants dont le langage arme leur pensée, élève leur combativité, les unit dans une lutte commune et ravive les grandes traditions militantes du mouvement ouvrier français. Mobilisation de tous les travailleurs pour le retrait pur et simple de la réforme ! Maintien intégral des dispositions des régimes spéciaux ! Pas plus de 37,5 annuités de cotisation pour tous ! Aucune retraite en dessous du SMIC !

Nous sommes à la veille d’une confrontation majeure entre les classes, dont les enjeux dépassent la question des régimes spéciaux. Comme l’a dit Raymond Soubie, le conseiller social de Sarkozy, « c’est la plus difficile des réformes, puisqu’elle concerne ceux qui ont le pouvoir de blocage le plus fort […]. Si elle réussit, le reste suivra. » (Les Echos du 1er nov). Le « reste », c’est la démolition des conquêtes sociales, la précarité accrue de l’emploi, la poursuite du démantèlement des services publics, la dégradation du pouvoir d’achat et toutes les autres mesures qui visent à renforcer les intérêts des capitalistes milliardaires qui possèdent le pouvoir dans ce pays. Soutenons cette lutte de toutes nos forces. Efforçons-nous de lui donner un caractère aussi massif et général que possible. Mais ne perdons pas vue la nécessité impérieuse de réarmer le mouvement syndical et le Parti Communiste avec les idées, le programme et les principes du socialisme. En France comme partout ailleurs, le capitalisme n’offre aucun avenir digne de ce nom à des millions de travailleurs, de jeunes et de retraités. Aussi longtemps que les capitalistes posséderont l’industrie, le commerce, les banques, les entreprises de crédit et d’assurance, ils détiendront le pouvoir sur nos vies, étoufferont nos aspirations, renforceront les inégalités et refouleront la société en arrière.


La Riposte
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15 novembre 2007 4 15 /11 /novembre /2007 22:32
Ne les oublions pas !



La lutte continue : Tous les mercredis, 18h : place de la république
Articles sur les sans papiers : ici
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15 novembre 2007 4 15 /11 /novembre /2007 14:32

Loi Pécresse sur les universités, suppression de postes dans l’Éducation nationale…

Mobilisés contre la casse de notre Education

 

Le mouvement étudiant nous concerne.

Depuis quelques semaines, un mouvement grandit dans les facs. Il a un objectif essentiel : l’abrogation de la loi LRU, « relative aux libertés et responsabilités des universités », votée en pleines vacances d’été pour prendre de vitesse le monde universitaire. Cette LRU (ou loi Pécresse) soumet le système universitaire français aux lois du marché, casse les faibles acquis démocratiques des étudiants, plonge dans la précarité enseignants et personnels… Qui plus que nous, les futurs étudiants, auront à souffrir de sa logique marchande, de l’augmentation certaine des frais d’inscription et de la limitation de l’accès aux filières « non-rentables » ?

Ils s’attaquent aussi à nos lycées :

Sarkozy l’a annoncé dans sa lettre aux éducateurs… il veut pousser l’autonomie jusque dans les lycées. Les chefs d’établissements seront libres de définir un projet d’établissement. Quand on mélange ça avec la réforme de la carte scolaire et la pénurie de moyens pour l’Éducation, ça donne un cocktail détonnant. Ce qui est visé, c’est la mise en concurrence des établissements entre eux. Si la situation n’est pas rose aujourd’hui, demain, la sélection sociale et scolaire sera accrue. Pour certains lycées les bons élèves, pour les autres, le reste.

Deuxième point important, la sélection, aggravée, pour l’entrée en sixième, en seconde et à l’université. Ni dans les discours de Nicolas Sarkozy, ni dans ceux des ministres est développée l’idée d’une politique d’aide aux élèves en difficulté.

Il est vrai que cela coûterait cher… Le ministre de l’Éducation a expliqué son projet pour l’éducation nationale : « la maîtrise de la dépense publique », entendre « une fonction publique moins nombreuse ». Dès cette rentrée, ce sont 5.000 postes d’enseignants qui ont été supprimés. Pour 2008, ce sont 11.200 postes d’enseignants qui auront été supprimés


LA LOI PÉCRESSE, C’EST QUOI ?

1 - La soumission de nos universités aux intérêts du patronat.

La loi prévoit une présence plus forte des entreprises dans la direction des universités. Avec l’autonomie financière des facs et la possibilité pour elles de créer des fondations pour récolter des financements privés, la voie choisit est claire : l’État se désengage du système universitaire français, alors que les moyens manquent pour investir dans de nouvelles formations et dans la recherche, pour rénover les locaux, etc. Où trouvera-t-on l’argent indispensable si l’État ne paie plus ? D’une part, dans les poches des étudiants, par une augmentation probable des frais d’inscriptions, d’autre part par le financement des entreprises. En contrepartie, celles-ci pourront peser sur l’offre de formation, la soumettant à leurs intérêts privés. Les filières « non-rentables » (philo, lettres, histoire, etc.) seront nécessairement moins accessibles.

2 - Une attaque contre la démocratie

Les pouvoirs du président de la fac seront très fortement renforcés ; il aura notamment un droit de veto sur l’embauche des enseignants, et se construira ainsi une équipe pédagogique à son image. De plus, la représentation des étudiants au C.A. sera nettement affaiblie, alors qu’avec « l’autonomie », cette instance devient toute-puissante.

3 - Une casse du statut public d'enseignement supérieur


Le président pourra décider d’embaucher des contractuels pour assurer les cours, c’est-à-dire des personnels extrêmement précaires et qui n’ont pas la même obligation de formation que les fonctionnaires.


Après la défense : construire notre avenir.

L'union des étudiants communistes travaille actuellement, au plus près des étudiants, à la rédaction d'une loi pour la réussite dans l'enseignement supérieur. Celle loi prendrait en compte les différents aspects de la vie étudiante et pourrait y répondre par des proposition concrètes.

 

Quelques propositions :

- une allocation d'autonomie pour sortir les jeunes de la précarité et garantir, par de nouveaux services publics l'accès à la santé et au logement.
 

- Une université 100% publique et gratuite avec suppression des frais d'inscription.

 

- Recruter massivement des enseignants chercheurs sur statut de la fonction publique ainsi que du personnel technique et administratif.

 

- Doubler le budget de fonctionnement par ét udiant pour permettre aux universités d'assurer leurs missions de formation et d'engager un vaste plan de rénovation, de construction et d'équipement des universités

 
- Etendre le pouvoir du CNRS et donner de réels moyens financier aux laboratoires de recherche afin de développer une recherche nationale répondant à l'intérêt général et non à des intérêts privés à courte vue.

Mobilisation générale le 20 novembre pour la défense du service public ! 
Rendez-vous à 14h30, porte de Paris

Nouveauté 2008 : les archives disponibles
 
undefinedTract LRU n°1

undefinedTract LRU n°2
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15 novembre 2007 4 15 /11 /novembre /2007 14:25

DANS NOS FACS ET NOS LYCÉES, LA DROITE CHOISIT LA CASSE ET L'ÉLITISME.

CHOISISSONS LA LUTTE POUR LA RÉUSSITE

DE TOUTES ET TOUS !

 

Après une nouvelle victoire aux élections du printemps dernier, la droite a décidé de renforcer ses attaques sur l’ensemble du système éducatif : dans les lycées mais aussi sur les universités. Dès la rentrée, Nicolas Sarkozy a donné le ton, par sa « lettre aux éducateurs ».

Cette lettre, derrière une déclaration d'amour pathétique envers tous les « éducateurs » (terme mélangeant enseignants et parents), était fondée sur un projet de société clair : celui d'une droite qui défend des intérêts contraires aux nôtres.

Sont prévus dans cette lettre :

  • -Moins de postes et de moyens alloués à l'Éducation nationale.

  • -Plus de sélection et de plus en plus tôt.

  • -Pas d'avancée réelle vers un contenu émancipateur des enseignements.

La logique de ce projet produira un système éducatif aussi injuste qu'inefficace pour l'immense majorité d'entre nous.

Injuste, il le sera pour celles et ceux d'entre nous dont l'accès à un enseignement général de qualité sera barré arbitrairement, maintenant dès la sixième ! Il est temps de réaffirmer qu'on ne naît pas cancre ou bon élève, et que les inégalités sociales sont déterminantes dans les différences de réussite scolaire.

Inefficace, il pénalisera toute la société française, à l'exception des plus favorisés. C'est du niveau de formation de ses citoyens que dépend le développement économique et social d'un pays. Aujourd'hui, les classes sont surchargées ; le choix de réduire sans cesse les effectifs de l'Éducation nationale détruit notre système éducatif, avec à la clef suppression de classes, d'options rares mais souvent porteuses d'un bagage culturel indispensable ; les postes manquent : pénuries d'infirmières ou de conseillers d’orientation, etc.

C’est d’une refonte globale de l’éducation au service du marché des plus riches que le gouvernement veut construire. C’est le cas de la loi sur les universités. LUTTONS POUR SON ABROGATION !


LOI PÉCRESSE SUR LES UNIVERSITÉS :

La mobilisation augmente pour imposer une autre logique !

Que se passe-t-il ?

Depuis maintenant quelques semaines, la mobilisation dans les universités contre la casse de ce qui nous attend après le bac : le système d'enseignement supérieur. Des étudiants discutent de ce projet de loi régressif et se mobilisent pour avoir leur mot à dire sur leur avenir. Des assemblées générales, des blocages ou des manifestations sont organisés dans des dizaines d’universités.

 

Pourquoi « casse de l'enseignement supérieur » ?

Parce que cette loi a pour objectif d'aligner le système français sur les logiques néolibérales qui dominent l'Europe :

  • -Les entreprises, intégrées directement dans la gestion de chaque université, auront de fait un droit de regard sur les formations proposées. Donc, derrière le joli mot d' « autonomie », il n'y a rien d'autres que la soumission de nos études aux intérêts du patronat local. L'offre de formation ne sera par conséquent pas la même d'une région à une autre, si les besoins des entreprises divergent.

  • -Le statut public de l'Université sera fondamentalement remis en cause : des contractuels, c'est-à-dire des personnels très précaires et moins bien formés, pourront êtres engagés par le président de chaque université.

  • -La démocratie à l'université sera affaiblie à l'extrême, avec moins place pour les étudiants dans les instances de direction et, sur le modèle de gouvernement de Sarkozy, le président d'une université concentrera entre ses mains des pouvoirs exorbitants.

 

Les projets de la droite pour les lycées et les universités ont les mêmes objectifs : la casse du service public et l’élitisme. Se mobiliser contre l’ensemble de ces projets est nécessaire pour notre avenir.

Il est possible d'imposer une logique qui corresponde à nos intérêts. Cette logique, c'est un projet pour l'éducation visant à la réussite de toutes et tous, par la mobilisation de plus de moyens humains et financiers, par une démocratie plus développée dans les lycées et les facs, et par des contenus divers et permettant une émancipation réelle ; cela impliquera de rompre avec les logiques du capitalisme ;

Pour cela, notre indignation ne suffira pas :

MOBILISONS-NOUS !
Tous dans la rue le 20 novembre 
14h Porte de Paris

  Nouveauté 2008 : les archives disponibles  


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undefinedTract LRU n°2

 

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14 novembre 2007 3 14 /11 /novembre /2007 23:10
Et demain, ce sera pire !


envoyé par ben_mjcf 

JC Seclin, Templemars, Vendeville,Wattignies, Haubourdin, Emmerin, Houplin-Ancoisne,Santes, Wavrin, Don, Allenes les Marais, Carnin, Annoeullin, Bauvin, Provin, Gondecourt,Avelin, Martinsart, Attiches, Phalempin, Tourmignies, Pont-à-Marcq, Mérignies, La Neuville, Wahagnies, Libercourt, Oignies, Ostricourt, Moncheaux, Raimbeaucourt, Leforest, Faumont, Mons-en-pévèle, Thumeries,

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14 novembre 2007 3 14 /11 /novembre /2007 22:25
Régimes spéciaux de retraite
Opération vérité

Le gouvernement entend imposer l’allongement de la durée de cotisations des cheminots, des salariés de la RATP, des électriciens et gaziers de 37,5 années à 40 ans (voire 41 ans) d’ici 2012 pour pouvoir bénéficier de la retraite. Histoire de se mettre l’opinion publique dans la poche, Nicolas Sarkozy n’hésite pas à utiliser quelques contrevérités. Liberté-Hebdo leur oppose la réalité des chiffres et de la vie des salariés concernés.


1) « Si nous ne bougeons pas, si nous n'avançons pas, c'est l'ensemble de notre système qui ne pourra pas être financé ». Nicolas Sarkozy

FAUX.
• Sarkozy s’en prend aux salariés plutôt qu’aux stocks-options. Pour le président de la République, c’est une question de vie ou de mort. "Le choix, c'est d'avancer, de changer et de se mettre à bouger, ou mourir » a-t-il déclaré cette semaine à Bordeaux, la ville d’Alain Juppé premier ministre lors du mouvement social victorieux de 1995. Une dramatisation extrême de la question qui se heurte pourtant à la réalité des chiffres. Pas d’argent pour financer les retraites ? Selon le dernier rapport de la Cour des Comptes, le manque à gagner pour financer les retraites est de 10 milliards d’euros. Mais le même rapport indique faire cotiser les stocks-options rapporterait 3 milliards d’euros, dont 1 milliard pour les retraites. La CGT fait également remarquer que, « depuis plusieurs années, nous assistons à un déport des salaires vers les dispositifs de salaire indirect, exonérés de cotisations sociales (épargne salariale, épargne retraite…) ». Elle estime cette perte aux alentours de 5 milliards. Par ailleurs, faire cotiser les revenus financiers au même taux que ceux du travail rapporterait environ10 milliards d’euros.

• Plus d’emplois dans le public = plus de cotisants pour les retraites. Autre argument avancé par l’Élysée, il y a de moins en moins d’actifs bénéficiant des régimes spéciaux et de plus en plus de retraités, ce qui génère un déficit démographique. Il est important de rappeler que, ces dernières décennies, le choix a été fait par les pouvoirs publics de diminuer le nombre de salariés dans les services publics. À la SNCF, le nombre d’actifs est passé de 450.000 à 170.000 actifs. La fermeture de l’essentiel des mines en France explique aussi qu’il n’y avait plus, en 2006, que 10.000 cotisants pour 360.000 allocataires.

• Intégrer les régimes spéciaux dans le régime général = coûts supplémentaires pour les salariés. En effet, le régime général aurait à faire face aux déficits démographiques des régimes spéciaux, actuellement supportés par les entreprises concernées.
_________

2) « Il s'agit simplement, au nom de l'équité, d'amener tout le monde dans les mêmes conditions ». Nicolas Sarkozy.

FAUX.
• Niveler par le bas. Il s’agit en réalité de diviser les salariés entre eux pour généraliser une remise en cause du droit à la retraite. D’ailleurs, André Santini, le ministre de la Fonction publique a fait savoir, qu’à terme, il y aurait une « uniformisation » de la durée de cotisation à 41 ans. L’objectif est de niveler par le bas. Pourtant, comme le propose la CGT, « deux dimensions en vigueur dans les régimes spéciaux mériteraient non pas d’être supprimées mais généralisée à l’ensemble du système de retraite ». Il en est ainsi de la reconnaissance de la pénibilité, toujours pas introduite dans le régime général. Pour le moment, les négociations entamées entre syndicats et patronat sont au point mort, par le seul fait du patronat sans que le gouvernement ne trouve quelque chose à redire. D’autre part, il conviendrait d’indexer les pensions de tous les salariés sur les salaires et non sur les prix.

• Inégalité au détriment des régimes spéciaux. Loin d’être des privilégiés, les salariés placés sous un régime spécial subissent aussi des inégalités de traitement. Ainsi, un cheminot touchera comme pension 63 % du salaire liquidable. Cette proportion est de 73 % dans le privé.
_________

3) « Il existe des régimes spéciaux de retraite qui ne correspondent pas à des métiers pénibles ». Nicolas Sarkozy.

FAUX.

• La pénibilité est toujours là, voire est exacerbée. Le président de la République mélange évolution des technologies et pénibilité au travail. Ce n’est pas parce qu’un cheminot ne travaille plus comme au temps de la vapeur que son travail est devenu moins pénible. Un conducteur de TGV supporte d’importantes responsabilités, doit cultiver une attention de tous les instants, doit gérer les risques liés à la vitesse etc. « Les contraintes de service public comme celles liées à la sécurité sont toujours là, voire exacerbées » explique un élu CGT du Conseil d’administration de la SNCF.

• Mobilisés 7 jours sur 7 et 365 jours par an. Car, au-delà de la pénibilité, c’est surtout la contrainte du service public qu’il s’est agi de compenser en plaçant ces salariés sous un régime spécial. « Les 37,5 années de cotisations et la possibilité de partir en retraite à 55 ans, c’est la contrepartie de l’obligation d’assurer la continuité du service public 7 jours sur 7 et 365 jours par an » explique Patrick Delfosse responsable régional des cheminots CGT. N’oublions pas, en effet, que s’il est possible de prendre le train pour rendre visite à sa famille le jour de l’an, c’est parce que des cheminots travaillent ce jour-là. Ou que si le courant a été rapidement rétabli après la terrible tempête de décembre 1999, c’est parce que des agents EDF et GDF ont été mobilisés jour et nuit, dimanche compris.

Bruno CADEZ
Article paru dans le n°776 de Liberté Hebdo.
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13 novembre 2007 2 13 /11 /novembre /2007 12:23
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Communiqué de presse
Mouvement Jeunes Communistes de France.
Fédération du Nord.

La pression monte

La journée du lundi 12 novembre était une journée charnière pour la mobilisation nordiste contre la LRU. Les facultés de Lille 1 et de Lille 3 tenaient leurs Assemblées Générales pour décider, ou non, de la reconduite du blocage.

Le résultat est sans appel : les deux universités ont votés la reconduite du blocage à 1631 voix contre 1037 pour lille III et à 1082 contre 1006 à lille I.

Ces résultats démontrent que le mouvement n'est pas le fait d'individus isolés mais qu'il prend un caractère de masse auprès de la communauté universitaire bien décidée à défendre l'avenir du Service Public d'Enseignement Supérieur. Au delà du clivage du moyen d'action sur le blocage, c'est une immense majorité d'étudiants qui ont pris conscience de la dangerosité de la loi et qui sont décidés à se mobiliser. Nous nous félicitons de cette montée en puissance de la mobilisation et nous appellons à continuer de faire monter la pression sur le gouvernement.

Cette semaine sera déterminante et les étudiants, les cheminôts, les salariés d'EDF-GDF, comme les salariés du service publics sont bien décidés à unir leurs efforts afin de remettre en cause le système qui tend à détruire l'ensemble de nos acquis sociaux obtenus de longue lutte.

Lille, le 13.11.07

 

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12 novembre 2007 1 12 /11 /novembre /2007 00:00

 APPEL A LA CONVERGENCE DES LUTTES !

Aux secteurs en lutte de la santé, de l'éducation, de la justice, de la culture, des transports, de l'energie, les chômeurs, précaires, sans-papiers et autres "sans" :

Au-delà de leur lutte pour l'abrogation de la loi dite Libertés et Responsabilités des Universités (LRU), les étudiantEs de Lille3 voudraient attirer l'attention sur un élargissement des revendications, sur une mise en commun des efforts de lutte, car ils et elles estiment que l'ennemi à combattre est le même pour les différentes catégories socio-professionnelles visées par ce tract. Cet ennemi en question n'est pas une personne ou l'Etat en particulier, ni même tout à fait ce gouvernement dans sa spécificité, mais plutôt la dynamique libérale qu'il incarne et qui vise à réduire chaque jour davantage les prérogatives de l'Etat et ses responsabilités dans la gestion des financements publics. L'assemblée générale de Lille3 en lutte:

  • =>a perçu dans son analyse que dans leurs luttes respectives les différents secteurs en lutte reprochent à notre gouvernement ainsi qu'au précédent de s'engager dans une privatisation successive et inquiétante des éléments vitaux de notre société : éducation, santé, culture, justice, transports, énergies…

  • =>appelle donc à la mobilisation des autres secteurs en lutte pour dénoncer le désengagement de l'Etat et la déconstruction des services publics.

  • =>souhaite que la loi dite LRU soit mise en relation avec un certain nombre d'autres lois votées par ce gouvernement et son prédécesseur, afin de mettre un doigt sur ce qui constitue une privatisation systématique des prérogatives d'Etat dans une optique de rentabilité.

  • =>s'interroge sur les motivations de notre gouvernement et sur sa tendance à vouloir copier des modèles économiques qui ne sont pas gage de succès mais tendent au contraire à augmenter les inégalités sociales.

  • =>par le biais de sa commission interlutte mandatée pour entrer en contact avec l'ensemble des autres secteurs en lutte, demande à ce que les AG en lutte, collectifs, organisations, associations et personnes se sentant concernés par la convergence des luttes participent à :

    L'ASSEMBLEE GENERALE INTERPROFESSIONNELLE 
    JEUDI 15 NOVEMBRE A PARTIR DE 18H, A CITÉ SCIENTIFIQUE (MÉTRO CITE SCIENTIFIQUE, AMPHI ARCHIMEDE DU BATIMENT M1)
    afin notamment d'établir un bilan des luttes en cours et de dégager des perspectives d'actions unitaires...
 

JC Seclin, Templemars, Vendeville,Wattignies, Haubourdin, Emmerin, Houplin-Ancoisne,Santes, Wavrin, Don, Allenes les Marais, Carnin, Annoeullin, Bauvin, Provin, Gondecourt,Avelin, Martinsart, Attiches, Phalempin, Tourmignies, Pont-à-Marcq, Mérignies, La Neuville, Wahagnies, Libercourt, Oignies, Ostricourt, Moncheaux, Raimbeaucourt, Leforest, Faumont, Mons-en-pévèle, Thumeries,

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9 novembre 2007 5 09 /11 /novembre /2007 22:21
Mouvement Jeunes Communistes de France
Communiqu
é de Presse

Le gouvernement seul face à sa loi !

La journée de mobilisation contre la Loi Pécresse d’hier a montré que de plus en plus d’étudiants sont sensibles aux dangers de cette loi.

Ce sont maintenant plus de 50 universités qui ont organisé des assemblées générales depuis le début de la semaine. Plus de 30, soit 40% des universités, se sont prononcées contre la loi Pécresse. Contrairement à ce que prétend Valérie Pécresse, ministre de l’enseignement supérieur, cette réforme n’est pas soutenue par l’ensemble des usagers, ni même des personnels de l’enseignement supérieur. Après le Snesup, c’est en effet l’Unsa éducation qui s’est prononcé en soutien de la mobilisation étudiante.

Face à cette mobilisation, l’absence de soutien à cette réforme sonne comme un désaveu pour le gouvernement. Ni les organisations étudiantes qui avaient été reçues avant le vote de la Loi, ni même le Medef ou la CPU (Conférence des Présidents d’université) ne font entendre leur voix pour soutenir cette réforme.

Les circonvolutions de la Ministre sur une instrumentalisation de la mobilisation sont là pour prouver que le gouvernement est à court d’argument pour prouver le bien fondé de sa réforme. De la même manière, les propositions de la Ministre sur le logement ne peuvent cacher que le débat est bien sur les objectifs et le contenu de la Loi Pécresse.

Les jeunes communistes appellent l’ensemble de la communauté universitaire à se mobiliser contre la Loi Pécresse. Nous appelons à ce que le décryptage de la Loi continue à se faire dans les universités, que les étudiants se l’approprient, en lien avec les personnels des universités.

Nous appelons à participer aux prochaines journées de mobilisations des 14 et 20 novembre.

Paris, le 9 novembre 2007

 

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